#40 Erika Lust : Reinventing Porn
🇺🇸Erika Lust made her first participation in a French Podcast to talk about sex education and how she reinvented porn.
I had the honor to have her as my guest!
0-3min : Intro + anecdote
3-7m48 : Who is Erika Lust ?
8m16 : What turns you on doing the work you do ?
12m : the three mission of Erika
14m49 : the porn conversation
18m50 : The conversation we need to have with our kids about porn
20m33 : Erika’s dog
22m30 : the lack of skills to connect
25m 55 : How Erika Works
28m50 : Money shot (ejaculation)
32m54 : The place of older people in porn
40m17 : Why should sexologists recommend ethic porn movies to their clients?
48m13 The responsibility of the consumers
50m30 : to change the system, we have to talk to the men
53m53 : what Erika want to say to French people ?
La phrase clé de l’épisode :
« Porn is a mass media, it’s transmetting messages and if we don’t help our children understand and breakdown those messages, they will have to learn about sex from these online porn tubes. »
Pour retrouver mon invité.e :
- Erika lust blog
- https://thepornconversation.org/ : The Porn Conversation is a non-profit project by Erika Lust that offers free and easily accessible tools for families and educators to talk to young people about sex – beginning with the topic of porn literacy.
- Erika’s movies
Ressources pour aller plus loin :
- An article I wrote on Linkedin in 2017 about « Post-Porn »
Mon compte instagram : @camilleparlesexe -/- mon site internet : www.camillebataillon.com
Transcription :
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Vous écoutez Camille Parle Sex, votre podcast bien être sexuel inspirant.
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Je suis Camille Bataillon, sexologue clinicienne.
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Dans ce podcast, vous l’aurez compris, je parle de sexe, de la sexualité au sens large.
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Ce podcast, c’est un peu comme dans ma vie.
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Je fais les choses au plus simple, sans prise de tête et selon mes propres règles.
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Je vous parle en suivant mon humeur du moment, ma motivation, mais surtout mon instinct.
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Pour vous donner votre dose d’inspiration.
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Avec mes invités ou en solo, je souhaite vous donner la crème de la crème en sexologiepour réfléchir ensemble à la sexualité et vous offrir le meilleur de l’éducation sexuelle.
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J’espère ainsi vous inspirer dans votre intimité, que ce soit seul, à deux ou à plusieurs,et faire vibrer votre sexualité.
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Alors, bienvenue!
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Oh là là là là, je suis trop excitée de vous proposer cet épisode avec une amitiéd’exception qui est Erika Lust.
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Erika Lust est une réalisatrice de films adultes qui réinvente le porno, la manièredont on voit, filme le porno et les messages qui sont véhiculés à travers le porno.
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Elle défend l’importance de payer pour du porno afin de garantir des conditions detravail qui soient sûrs, dans le consentement, dans le respect des personnes qui y performentet aussi une rémunération équitable pour les travailleurs et travailleuses du sexe.
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Dans son travail, Erika partage des valeurs importantes et elle a trois grandes missions.
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La première est de s’assurer que les personnes travaillent dans de bonnes conditions, qu’ellessont payées le juste prix, qu’il y a du consentement, qu’il y a vraiment du respect dans ce qui est proposé.
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La deuxième, c’est avec The Porn Conversation de donner aux familles, aux éducateurs et aux jeunes une éducation sexuelle,une bonne éducation sexuelle pour la jeune génération.
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Et la troisième mission, c’est de donner le pouvoir aux femmes aussi de profiter deleur sexualité, de vivre la sexualité qu’elles veulent, non pas nécessairement avec ce focussur faire plaisir à l’autre mais aussi déjà se faire plaisir à soi.
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Et ces valeurs-là, c’est des valeurs qui me semblent importantes de transmettre, commeelle l’a dit tout au cours de cet épisode, le porno c’est un média.
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Donc en fait, un média transmet des valeurs, transmet des messages et c’est important deconscientiser, de prendre conscience de ce qu’on regarde, de ce qu’on consomme.
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Vous voyez dans cet épisode, on va beaucoup parler aussi de connexion, de pleine conscience,de moins on parle de choses, plus ça peut être dangereux et surtout en termes de sexualité.
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Plus on parle d’éducation sexuelle, plus il peut y avoir des comportements à risque.
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Elle va nous donner sa vision de ce qu’elle souhaite pour le porno, de ce qu’elle souhaitepour ses acteurs et actrices qui travaillent pour elle et ce qu’elle souhaite pour lajeune génération.
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Comment les protéger face au porno? Parce que non, la question n’est pas est-ce qu’ilsvont regarder du porno? C’est ils vont regarder du porno, comment on les protège vis-à-visde leur consommation du porno.
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Et donc c’est tout l’enjeu de son travail avec The Porn Conversation mais aussi sesfilms Erika Lust.
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Et pour la petite anecdote avant de commencer cet épisode, je suis allée en 2017 à Barceloneet c’était quand j’étais étudiante en sexo et je réalisais un travail justementsur les films dits éthiques.
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Et donc mon focus était sur Erika Lust et son équipe a eu la gentillesse de m’ouvrirles portes.
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C’était à l’époque ses anciens bureaux et j’ai pu voir un petit peu comment ilstravaillaient, ils ont pu répondre à mes questions.
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Bon bien sûr à ce moment là Erika Lust n’était pas disponible et cinq ans après,en 2023, elle me fait l’honneur de participer pour la première fois sur un podcast françaiset c’est mon podcast et Camille parle sexe, elle nous fait l’honneur, la primeur qu’onpuisse l’écouter ici, elle a des messages importants à vous transmettre.
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Alors je vous souhaite une très belle écoute avec Erika Lust.
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Je suis vraiment enthousiaste d’accueillir Erika Lust sur le show.
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Erika, Lila de votre équipe m’a dit que c’était votre première participation dans un podcastfrançais.
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Merci, quel honneur, merci pour votre confiance.
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Donc je veux dire bienvenue Erika sur le podcast Camille parle sexe.
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Merci bien.
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Oh, ça me fait rire.
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Un petit peu.
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Alors commençons avec les vraies questions.
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Qui est Erika Lust?
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Bon, ça a été une question inattendue.
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Qui suis-je?
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Bien, vous savez, il y a une longue histoire et il y a probablement une version courte dela question, mais je suis née en Suède, j’ai étudié la science politique, j’aiemmené en Barcelone quand j’étais dans mes 20 ans et j’ai eu un dur moment de trouverun travail en science politique.
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Et j’ai toujours aimé le cinéma, qui était une de mes grandes passions.
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Et j’ai eu des amis qui travaillaient en production cinématique, en général dans l’advertissementet dans la télévision, etc.
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Et ils m’ont dit, tu sais, pourquoi ne pas venir et qu’on puisse t’envoyer un travail facileet que tu peux commencer comme un joueur, comme un chauffeur, etc.
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Et c’est comme ça qu’il s’est passé.
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Donc j’ai commencé à travailler dans la production audiovisuelle.
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Et j’ai aimé l’ambiance, j’ai réalisé que j’ai vraiment aimé travailler avec le film.
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J’ai signé ma vie en école de film, j’ai commencé à apprendre un peu plus sur les chosespratiques, travailler avec les caméras et ensuite plus sur la écriture de script, plussur le travail avec les acteurs, les acteurs, le directeur.
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Et ensuite j’ai eu l’opportunité de faire un film court.
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Et c’était vraiment le moment où j’ai sorti de la question de l’idée que j’avaisà l’université en étudiant la science politique, où on a parlé beaucoup de structuresgendarmes, de la sexualité, du féminisme, de comment on peut changer les attitudesdans la société.
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Et comme tout jeune adulte, j’ai évidemment été en contact avec la pornographie.
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Je pense que la plupart de nous l’ont.
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Définitivement aujourd’hui, quand on sait que l’Internet est sur chaque écran,dans nos poches, sur nos tables, dans nos hôtes et partout autour de nous.
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Et la pornographie a vraiment devenu la mass media.
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C’est là-bas, c’est disponible, etc.
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Quand j’ai grandi, ce n’était pas si disponible.
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J’ai dû chercher pour le trouver.
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Mais je pense que ce que j’ai senti quand j’ai commencé à regarder la pornographie,c’était que quelque chose n’était pas vraiment fonctionnant pour moi.
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J’avais l’impression que j’aimais l’idée de regarder des images excitanteset que ces images allaient me mettre en mode.
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Et j’ai voulu me sentir inspirée par ces images.
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C’était vraiment ce que j’étais en train de chercher, en train d’y aller.
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Mais quand j’ai regardé la pornographie, j’ai toujours eu l’impressionque ça ne m’a pas vraiment fait ça pour moi.
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Ça ne m’a pas fait ça.
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J’étais trop étonnée et trop inquiète de ce qui se passait.
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Je n’aimais pas vraiment la façon dont elle a été présentée.
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Je n’aimais pas vraiment l’aesthétique de ce qui se passait.
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Je n’aimais pas les personnages.
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Je ne les trouvais pas assez intrigués.
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Je ne les ai pas vus.
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Je n’ai pas… Je me sentais que la plupart des femmesétaient réduites à un objet parfois magnifique,parfois plus comme un outil pour la sexualité des hommes.
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Mais ce n’était pas nous. Ce n’était pas nos histoires.
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Et je pense que ça m’a vraiment fait sentir étonnée.
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Et quand j’ai commencé à parler à d’autres amis autour de moi,j’ai réalisé que la plupart de mes amis hommes aiment le porno.
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Ils ont utilisé le porno. Ils avaient eu un bon moment avec le porno.
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Mais la plupart de mes amis femmes ont eu un sentiment très similaireque j’avais.
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Et je pense que être étudiante de la science politiquedans des structures de genre sexe et de genre,m’a fait voir la structure de la pornographie.
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Et je ne sais pas si c’était une réponse à qui était Erika Last,mais c’était au moins le début de comment j’ai devenu Erika Last.
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Parce que, évidemment, dès le début, je n’étais qu’Erika.
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Oui, et comment tu as transformé tes passions,comme la film et le cinéma, en travail, mais aussi en mission.
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Et nous allons revenir à vos missions.
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Parce que vous faites ça, c’est une grande industrie,mais vous faites ça pour un objectif.
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Et je pense qu’il faut en parler.
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Mais d’abord, je vois comment tu es passionnée.
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Tu es au courant de ton travail.
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Et donc, qu’est-ce qui te fait faire le travail que tu fais?
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Qu’est-ce qui me fait faire?
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Je pense que ce qui me fait faire c’est de faire des gens autrement.
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Je suis une personne pliée.
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Je veux qu’ils soient heureux.
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Je veux qu’ils se sentent satisfaits.
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J’adore, je veux vraiment,une des choses préférées dans le monde est,je veux dire, j’en ai deux.
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Une de ces personnes est en scène,parce que j’adore vraiment le processus de la film.
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Mais l’autre est en théâtre de film,en regardant l’audience, en regardant les films,et ensuite en faisant des Q&A avec eux,en écoutant leurs questions, en répondant,en commençant ce débat sur les possibilités de la pornographie.
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Parce que je pense que pour moi,je pense que la pornographie peut être tellement plusque ce qu’elle est en ce moment sur Internet.
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Je pense que beaucoup de gens ont réduitla possibilité de la pornographie dans leurs pensées,parce qu’ils pensent que la pornographie est de façon certaineet que ce genre de film est pas érotique,mais juste pour le moment,pour la satisfaction et pour la réconciliation,dans un monde plein d’anxiété.
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Mais je pense que la pornographie peut vraiment…
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On ne peut pas s’en sortir de la pornographie,c’est un média, il est plein de messages,il nous dit des choses sur le monde où nous vivons,il nous dit des choses sur l’humanité,sur l’interaction,et sur l’interaction, si on parle de la pornographie heterosexuale,sur les interactions entre les hommes et les femmes.
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Donc, c’est des explications sur comment on est supposéactuer sexuellement, etc.
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Et je me fiche parfois frustréequand je vois le type de la chaîne d’internet,le porn qui est là-bas,et je sens que c’est tellement plein de messages dégoutants,c’est tellement plein de sexualisation des jeunes,ou de la fétichisation de la race,ou de comment ils nous divisent en parties de corps,et tout d’un coup, c’est tout sur ce qu’on ressemble,mais pas vraiment sur qui nous sommes.
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Et évidemment, la violence systémique contre les femmes,ça me fait mal.
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Je me sens très forte sur ça,et je suis très triste que ça transmettellement de messages dégoutantssur comment s’agir de la même façon.
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Et je peux me sentir comme tu le disais,comme ça te fait mal, et je peux me sentir comme,« OK, la porn, on sait que tout le monde a presque vu la porn,et nos enfants vont regarder la porn, etc. »Mais en même temps, j’aime la porn,et comme je l’ai dit, j’ai ce potentiel.
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Je ne suis pas une des personnes qui est un hater de la porn,et qui veut la censurer, la casser,et qui dit que c’est seulement mal,et que c’est seulement mauvais.
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C’est pourquoi tu voulais réinventer la porn,tu voulais envoyer des messages différents,et de ce que je vois de toi,c’est que la porn est en train de se faire,la manque d’interaction, de l’interaction humaine,et de la connexion,et c’est une réflexion de notre société,les gens sont dans la connexion,la connexion humaine, le touch humain.
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Et je me sens comme dans tes films,ce que tu essayes de faire,de faire une histoire qui montre aussicomment les interactions commencent,tu te montres de loin,pour avoir une vision plus grande de qui ils sont,et comment ils interagissent ensemble.
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Et je disais que pour tes missions,comme ce que je vois,tu as deux missions,d’abord, assurer la condition de travail en sécuritéet de faire partie des travailleurs sexuelsavec ton compagnie,et aussi de donner aux familles et aux éducateursdes outils pour une meilleure éducation sexuellepour la génération jeune, comme tu disais.
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Donc, ce sont deux grandes missionset très essentielles.
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Et il y a une troisième mission,aussi, évidemment,qui est de donner de la sexualité aux femmes et aux autresqui n’ont pas senti qu’on était au centre,qu’on avait le droit de profiter de la sexualité, etc.
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Oui, c’est exactement ce que tu fais,de donner aussi la puissance aux femmesen termes de vraiment laisser la sexualitéde la façon dont elles veulent,de ne pas se sentir en colère,de ne pas se sentir en colère de regarder des bons porn,et d’en profiter de ça.
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Et donc, pourquoi est-ce important pour toi?
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Tu l’as déjà dit un peu,mais vraiment, pourquoi ces missions,ces trois missions sont très importantes pour toi?
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Pour des raisons évidentes,non, je crois que, quand il vient à la partie éducationnelle,c’est très important parce que je suis une mère,j’ai deux enfants, un 15-year-old et un 12-year-old.
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Je les vois grandir dans ce monde.
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Je vois comment ils sont impactés par les médias sociaux,par les médias en général.
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Et, évidemment, comme je l’ai dit avant,le porn a devenu énorme,il est sur les plateformes,nous avons donné la technologie aux enfants,ils ont accès à ça,tellement de parents savent comment mettre en contrôle des parentssur tous ces dispositifs.
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Et même si vous savez,même si vous êtes un technologue très…
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vous savez tout sur le tech, vous êtes une personne de tech sauvage, etc.
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C’est très difficile de le faire, c’est la réalité.
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Et même si vous le faites,qu’est-ce qui se passe quand vos enfants vont à leur maison de amis?
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Peut-être que leurs parents ne savent pas comment le faire.
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Donc, ce n’est pas vraiment une façon de résoudre le problème.
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Et d’éviter la conversation,parce que vous pouvez mettre tout,vous savez, un signe de sécurité et de technologie,mais vous n’êtes pas encore en train de le parler,d’éduquer sur le sujet.
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Exactement.
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Donc, je vois le monde comme il est,donc ok, maintenant le porno est là-bas.
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Certaines personnes, certaines entreprises,ont décidé de le mettre à tout le monde,pour la suite,sans aucun genre de barrière de paiement,ou un signe d’éducation, ou quoi que ce soit.
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C’est juste ouvert pour tout le monde.
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Et évidemment, nos enfants ont ce accès.
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Donc, moi, comme parent,je n’ai pas de choix de la façon dont je le vois.
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Le seul choix que j’ai, c’est de parler avec eux,de parler avec euxsur l’impact de la pornographie,comment je le vois,ce que j’aime et ce que je n’aime pas.
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Une conversation très honnête.
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Je pense que les parents ont ces conversationssur d’autres sujets.
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Je veux dire, quand on parle d’alcool, par exemple,les parents, ils ont parlé aux enfants sur l’alcool,ils ont parlé de la boisson,des drogues et du mal à la nourriture,parce que ça existe aussi dans ce monde, etc.
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Et il y a beaucoup de sujets, comme parents,où vous préparez vos enfants pour le monde.
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Mais en une façon scolaire,c’est plutôt, ne fais pas ça, c’est mauvais,la pornographie est mauvaise, la boisson aussi,mais pas vraiment en parlantd’en savoir exactement ce qu’il y a derrière la scène.
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Mais peut-être que la France est un des pays,par exemple, quand on parle d’alcool,qui a une politique plus douce sur l’alcool,où ce n’est pas seulement la image scolairede ne pas boire parce que tu vas finir en hôpital,mais que les parents sont plus enseignantsaux enfants à boire,et que ça peut te donner un peu de plaisirsi c’est une glace de vin, etc.
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en petites combinaisons.
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Donc, ça pourrait être un exemplede faire ça différemment.
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Mais pour moi, ici, quand il s’agit de ce genre de« sex talk » ou de la conversation de la pornographie,que j’aime appeler,parce que je le dis,et c’est même un projet que nous avons en ligne,nous avons ce site où les parents et les éducateurspeuvent aller chercher des informationssur comment parler de la pornographieavec les enfants et les enfants.
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Et les éducateurs peuvent aussi y accéder.
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Et ce n’est pas seulement la conversation,il y a aussi des guides à l’éducation sexuelle.
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Parce que ce que j’ai trouvéen commençant à parler à beaucoup de parents,c’était qu’ils n’avaient pas d’éducation sexuelle.
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Parce qu’ils ne l’avaient pasquand ils sont allés à l’école.
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Et maintenant, c’est leur turn de parler à leurs enfants,et leurs enfants ne l’ont toujours pasdans leurs écoles.
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Donc, quelqu’un doit allery entrer et le faire.
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Et c’est aussi vrai quebeaucoup de l’éducation sexuelleque nous avons reçueétait, comme vous l’avez dit,négative d’une manière,parce que ça nous a trompéde la peur du sexe,de la danger, de ce qui pourrait se passer,et de ne pas être enceinte,de ne pas avoir une STI,et de prendre soin de nous.
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Mais tant de parents et d’écolesont en fait parlé à leurs enfantsde la part de plaisir,qui est la partie principale de l’éducation sexuelle.
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C’est pourquoi nous le faisons.
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Les gens en aiment et le font, etc.
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Donc, je crois quepour revenir à votre question,je crois quec’est inévitableque nous n’ayons pas vraimentd’options ici.
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Nous devons avoir ces discussions.
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Nous devons réaliserque la pauvreté est là-bas,que ça a devenu partie de notre culture,de notre société.
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C’est la mass media,c’est transmettre des messages.
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Et si nous ne nous aidons pasà comprendre et à débrouiller ces messages,ils seront restés à apprendreà parler de sexede ces tubes de pauvreté en ligne.
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Et puis, qu’est-ce que les enfants font?
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Bien, ils veulent…
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Je veux dire,surtout quand vous êtes un jeune homme,vous voulez être vu comme quelqu’unqui connaît, qui est cool,et qui est conscient du jeu.
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Donc, ils prennent ces messageset les produisent en leur propre vie.
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Et ils reproduisent ce qu’ils ont apprisde ces tubes de pauvreté en ligne.
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Et ils essayent de faire le sexede la même manière que les pauvretésdans ces films, qui ont sexe.
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Et, malheureusement,pour beaucoup d’entre eux,ça ne fonctionne pas vraiment.
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Parce que ces pauvretéssont des travailleurs professionnels.
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Ils connaissent comment poser la caméra,ils connaissent comment performer.
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Certains d’entre eux prennent même des médicamentspour que ça durerait plus longtemps, etc.
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Et les enfants ne comprennent pas ça parfois.
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Oh, maintenant, j’ai un petit doigt qui vient.
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Bonjour, doigt.
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Je vais lui prendre.
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Oui.
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Non, elle parle beaucoup.
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Ah, désolé.
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Ici, c’est seulement Erika qui parle,pas le doigt.
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Pas les doigts.
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Pas les doigts dans le podcast.
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Mais vous disiez que pour les jeunes hommes,ou les hommes en général,les gens qui regardent le pornpeuvent donner beaucoup d’anxiétéet de pression pour performer.
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Et nous le voyons comme un sexologiste.
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Nous avons ce genre de hommesqui viennent dans leur officeet disent qu’ils ne peuvent pas avoir d’érection,ils ne peuvent pas durer trop longtemps,ils ont beaucoup de stress,ils doivent performer.
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Je suis jeune et j’ai une dysfunction érectile.
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Qu’est-ce qui se passe?
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J’ai pris des médicaments,ça ne fonctionne pas.
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Ils sont supposés être des machines sexuellesqui sont penetrées,qui vont de l’avant en l’avant.
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Ils consomment aussi le porn.
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Beaucoup de gens le font dans un moyen non-sensueux.
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Je pense que parfois ils ne le font pas vraimentparce qu’ils veulent la stimulation sexuelle,mais ils le font parce qu’ils veulentcalmer leur anxiété,de la même manière que beaucoup de gensouvrent des sacs de pommes de pommeset qu’ils les mangent,ou qu’ils ordernt du fast-foodet qu’ils en mangent,et qu’ils se sentent mal à cause de ça,ce n’est pas la façon de le faire de façon mentale.
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Et avec le porn, je le vois tout le temps,ils ouvrent,ils vont à ces sites gratuitsparce qu’ils n’ont pas vraiment pensésur ce que ces sites représentent.
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Et puis ils ouvrent,fenêtre après fenêtre,et c’est juste comme impact, impact, impact,je veux voir plus, plus, plus, plus,plus dur, plus dur, plus fort,plus de choses folles.
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Et ce n’est pas, ce n’est pas un peu…
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C’est un peu…
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Et je pense, vous savez,que nous parlons de connexionet de la manque de connexion.
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Et je pense aussi la façon dont nous enseignons aux hommescomment se connecter à un partenaireet peut-être ici un partenaire féminin,mais tout le partenaire,c’est par rapport au sexe.
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Le seul moyen de se connecter avec un partenairec’est par rapport au sexe.
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C’est la façon dont nous les enseignons.
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Et donc, quand il n’y a pas de sexe,ils sont perdus,ils ne savent pas comment se connecter.
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Oui, c’est intéressant,mais je veux dire,ici,ce que nous n’avons pas dans notre société en général,je pense,c’est les compétences pour communiquerquand il s’agit du sexe.
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C’est d’être capable d’exprimercomment nous ressentons et ce que nous voulonset d’écouter un partenairequand ils font la même chose.
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Nous devons devenir mieuxà poser des questionset nous devons devenir mieuxà savoir les uns les autreset à arrêter de performer le sexe.
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C’est comme si nous sommes dans un film de pornet que nous faisons une sorte de performancemais en fait,nous faisons ça pour notre propre plaisir,pour comment nous ressentons,ce que nous aimons,ce qui se sent bien,ce qui peut être différent pour les différents genset peut être différentdans les différents points de notre vie.
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Parce que le sexe, en fin de compte,est très fluide.
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Et c’est une expérienceplutôt que une performance.
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Et je pense aussi…
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Mais ici, encore une fois, nous vivons dans une sociétéqui est tellement vidéoet socialiste.
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Et nous, tout le temps,nous avons appris les derniers 10 anscomment promouvoir les uns les autres.
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Donc, ressentir parfoisque, au lieu de vivre l’expérience,d’avoir l’expérience,nous sommes là parce que nous faisons la performance,parce que nous promouvrons comment bien nous sommes,comment nous pouvons, vous savez,satisfaire notre partenaireou comment nous pouvons, vous savez,être le meilleur ameur.
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Parce que c’est mon valeur.
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Si je suis bonne au sexe, vous savez,c’est tout mon valeur.
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Et c’est super intéressant.
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Et dans votre mission,comme on le comprend,ce sont des confessions éricales,c’est une conversation de porn.
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Et donc, nous en parlionsde s’assurer de la condition de travail,ou de montrer…
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Vous n’avez pas nécessairement parlé de ça,mais de la gaze mêlée dans le film.
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Et ici, dans vos films,je sens que vous essayez d’avoir une approche différente,une gaze mêlée,de faire en sorte que les travailleurs aient des consents,une bonne salaire.
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Pouvez-vous nous dire un peu pluspourquoi l’expérience éricale est différente de la porn en mainstream?
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Je pense que c’est la seule façon de le faire, vraiment.
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Je veux que tous les travailleursaient une expérience sûre et positive,et pour que cela soit assuré,je dois trouver les conditions de travail les mieux possibles.
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Donc, la seule façon de travailler avec des performateursqui vont performer de sexe explicité devant la caméra,c’est de faire en sorte qu’ils se sentent bien.
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C’est de faire en sorte que je sois sure que je sais qui ils sont,ce qu’ils ont besoin, ce qu’ils veulent, ce qu’ils ne veulent pas, etc.
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Et comment peux-je faire ça?
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Bien, dans les conversations, c’est la tool,la tool obvious que nous avons pour connaître l’autre.
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Donc, la façon dont nous travaillons,c’est que nous commençons,en fait, en en faisant un film,avec des gens.
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Quand j’ai une idée pour un film,et que j’ai une synopsis, un script,ou quelque chose à dire,ou un bordel de mode, ou quelque chose que je peux montrer,je contacte les performateursdont je suis intéressée,et je leur demande comment ils se sentent,si c’est quelque chose qu’ils veulent faire,et avec qui ils veulent faire ça.
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Et je peux les donner leurs partenaires préférés,leurs partenaires de scène préférés, leurs co-workers préférés.
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Et je peux assurer que je travaille avec des gensqui ont de bons contacts,de respect, qui aiment travailler avec l’un avec l’autre, etc.
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Mais bien sûr, parfois,je propose aux gens de travailler avec l’autre,qui n’ont jamais travaillé avec l’autre avant.
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Mais évidemment, je les demande,et je les ai rencontrés,moi, ensemble avec les performateurset le coordinateur de l’intimité pour la photo,où on parle du film,je présente mes idées,ils se présentent eux-mêmes,ils parlent un peu de leur expérience,et on s’assure de faire en sorte que nous établissonscette connexion entre nous tous,pour que nous puissions travaillerdans un ambiance saine,où tout le monde sait qui les autres sont,et comment ils se sentent.
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Et puis, quand nous nous évoquonsvers la date de la photo,nous continuons de faire ces vérifications,et ils savent que, à tout moment,s’ils ont de lainfection de Candida,ou des choses de la même nature,nous devons donc voircomment nous pouvons changer la histoire.
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Est-ce possible, ou non?
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Si nous regardons la situationoù quelqu’un a une STI,bien sûr, ils ne peuvent pas tirerdans ce cas,parce que nous testons tous les performateurs,évidemment.
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Et puis, nous devons ensuitechercher un substitut,mais nous le faisons aussiavec les performateurs,nous demandons qui nous voudrions travailler,puis nous demandons si nous pouvionstrouver un partenaire correct, etc.
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Ou, si c’est possible,nous pouvons changer la façondont nous allons montrer ce sexe,parce que nous devons en souvenirque pas tout le sexe estpénétratif, vaginal,il y a plein de façonsde se faire avoir sexe.
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Et à travers tout ce processus,ce sont des étapes de mindfulness,de communication,nous sommes en retour à la base,mais c’est très important.
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Dans vos films, vous essayez de dérangerla façon dont nous pensonssur le porn, ou que nous filmons un porn.
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Et nous savons que dans le porn,le porn est comme un tir de monnaie,quand, pour faire un film de porn,nous avons besoin d’éjaculation.
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Est-ce quelque choseque vous faites dans vos films?
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Ou quelles sont les différences?
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Pour moi,cela dépend totalementde la situation.
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Oui, c’est vrai que l’audienceaime voir une éjaculation,parce que pour eux,c’est quelque part le sentimentque ça a passé,que c’était là.
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Quand il s’agit de orgasmes femmes,pour moi,c’est important de les montrer aussi.
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J’essaye toujours deencourager mes peurspour avoir le meilleur moment possible.
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Mais je dis toujours que si ça ne se passe pas,ne vous inquiétez pas.
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Parce que c’est la vie réelle.
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Parfois ça se passe,parfois ça ne se passe pas.
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Ça dépend de où vous êtes et de comment vous vous sentez.
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Il n’y a pas de pression,pas sur les hommes et les femmes,de se mettre à côté.
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Mais il y a évidemment un sentimentque ce serait merveilleux si nous pouvions y arriver.
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Mais aussi quandil s’agit de scènesavec des peurs,et ça dépend detous les films particuliers.
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Parce qu’ils montrent différentes choses.
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Donc parfois,c’est un peu de l’intérieurqui est montré.
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Parce que c’est important pour la histoire.
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Ou c’est ce qui se sentbien avec ces peurs.
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Ou peut-être qu’elles sont des couples.
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Et quelque chose.
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Donc, toutdépend beaucoup.
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C’est difficile de mettredes règles là-bas.
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C’est pareil quand on parle de l’utilisation de la peau.
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Parfois on utilise la peau,parfois on ne l’utilise pas.
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C’est normal de laisser les performateursdécider comment…
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Exactement.
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Et évidemment, après avoir vu,ils se voient toujoursles résultats des testset tout est très organisé.
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Et je dois direque beaucoup de gensont des prejudicessur les performateurs de la peau,sur les stars de la peau,ou sur les gens qui sont promiscuels,des gens de pauvres circonstances,sans aucune autre possibilitédans la vie.
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Et ça, c’est loin de mon expérience.
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Les gens que j’ai rencontrésdurant mes annéesdans cette industrie,la plupart d’eux ont été absolumentfabuleux.
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Ils s’occupe vraiment de leur santé.
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De leur…
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De ce qu’ils mangent,de comment ils traitent les autres,de ces conversations.
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Ils sont testés régulièrement.
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Tant plus de foisque tout le mondeque vous pouvez rencontrerdans une bar,pendant des temps,que les gens ne demandent pasde leur sexe,de leur background,de leur situation de santé.
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Et vous savez,les gens qui planent pour leur futur,et la plupart d’euxsont très organiséspar leurs carrières,et ils sauvent leur argent, et ils investissent,et ils savent que ces carrièresvont probablement finir à un moment.
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Parce que c’est une industrieoù vous avezun temps plus facile à travaillersi vous êtes jeune.
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Parce que l’industrieen entierdemande pour,pour les jeunesde participer, surtout.
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Pour moi, par exemple, qui cherchedes performateursde plus en plus de âge,je cherche beaucoupà trouver, vous savez,à trouver des gens adultesqui sont, vous savez,encore dans cette industrie,qui sont actifs, etc.
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Donc parfois, j’ai travailléavec des performateurs professionnels,parfois j’ai travaillé plus avecdes gens qui sont,vous savez, des artistes érotiques,ils peuvent être dans la scène,mais ils ne sont pas,leur main-jobne peut pas être, vous savez.
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Et oui, parce que j’étaiscomme si il y avait une personne,ou au moins une personne qui pouvait réinventerla porn, et montrer la diversitédes corps, et êtrecomme, pas sur les jeunesqui ont une vie sexuelle, parce que comme vous le disiez,la porn est la représentation de notre société,et si on ne voit que les jeunesqui ont un sexe, on pense juste comme, oh, quand vous êtes jeune,vous avez un sexe, quand vous êtes plus vieux, vous n’avez pas un sexe.
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Et je pense, montrer aussicomme les plus vieux, les porn-acteurs,ont un sexe, et en une autre, vous savez,une autre façon, et aussi montrer, je ne sais pas si vous faitesaussi ce genre de choses, mais ça pourrait peut-êtreaider les gens contre laanxiété, mais montrer que parfois,le sexe est merveilleux, le sexe,parfois, ok, ce n’est pas toutsur l’érection, et si on perd l’érection,c’est bien, on peut faire d’autres choses, vous savez.
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Et parfois, un performateurne se relève pas parce qu’il doit aller au bâtiment.
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Oui, oui.
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Il y a des réalités qui se produisent,et parfois, il y a des sons bizarres,et parfois, vous savez, un lit s’envole,et parfois, on rigole,et il y a des pauses, oui,on essaie de les incorporer, ça dépend ausside la film, de la scène, de la situation,bien sûr, maisce que je tente de faire, je tentede montrer, parfois,on parle de la différence entre le réalismeet le relatable, parce quecertaines personnes disent que j’ai toujoursmontré le sexe réaliste, et puis j’essaye de direnon, mais c’est relatable, je pense,c’est une meilleure phrase, parce queje montre aussi des choses qui sontfantaisie-based, etc.
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Mais ce qui est très important pourmoi, c’est que le sexedevrait se sentir réel,il devrait se sentir comme quelque choseque les gens réelsferont, comment ils se connectentavec l’autre, etc.
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Je ne veux pas que ce soitde se sentir posé,je veux que les genspuissent se sentir sansla caméra, la caméraest juste làpour capturer ce quise passe, mais pour moije dis aux performateursde essayer dese dé-pornifier,avant de faire une scène,pour se faire enleverles postures, les images,la séparation. Mais tu vois ici, tu disaux performateurs, peut-être que ce serait undifférent vocabulaire, tu sais, pour lesappeler.
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Oui, mais ils sont, mais je veux dire,même s’ils sont performésde manière naturelle, ils sontévidemment des performateurs,parce que ce n’est pas,tu sais, ce n’est pasun sexe amateurdans ton lit,tu es devant les gens qui travaillentavec moi, je les prépare toujourspour ce qu’ils vont attendre quand ilsvont à la caméra, parce que nous travaillonsavec une grande équipe de films, nous sommes30 personnes, parfois 40personnes derrière la caméra, c’est unegrosse scène, c’est unesérieuse caméra, nous travaillons avecAlexis, tu sais, il y a une équipe de films,une équipe de lits,il y a tout le processuset ça peut être trèsscolaire pour certaines personnesqui ne sont pas habituées à êtredevant toutes ces personnes.
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Donc, je tiens toujours àfaire en sorte que les gens puissentse sentir comme une expérience intimepossible, parfoison fait dessortes blancheset que la équipequi doit être devant lesperformateurs est là,mais quand tu comptes les personnesqui doivent être là,tu as un opérateur de caméra,un poil de focus,des gens sur le son,des gens en mode,des gens qui sont en train de courirde l’intérieur et de l’intérieur,parce qu’ils doivent faire quelque chose,parce que l’art peut avoirde la façon de faire quelque chose,ou quelque chose est en train de tomber,ou on voit un background que nous ne devons pasvoir, ou quelque chose, tu sais,donc, c’est la réalitéd’une photo, tu sais.
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Et je me demandais,quelle est la challenge, parce que lespersonnes qui travaillent pour vous,comme les acteurs, les performateurs,qu’est-ce qui est la challenge,si tu sais, quand elles travaillent pour vous,est-ce qu’elles ont des challenges,parce que ça peut être une expérience très différente aussi.
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Oui, mais je ne sais pas sielles le voient tellement comme une challenge,je pense qu’elles le voient pluscomme une récompense,ou comme une bonne expérience,parce qu’elles adorent,normalement, elles me disentcombien ils aimentse sentir, tu sais,dans la whole ambiance de être sur unfilm, de être respectés,de être traités dans un trèskind de, tu sais,un moyen d’apprécierde savoir qu’ils ont toujours quelqu’unà parler à,et le nourriture qu’ilsont besoin, tu sais.
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Et ce que je vois debeaucoup de performateurs, c’est qu’ils sont trèsfiers du travail que nous faisons,tu sais, ce sont des filmsqu’ils pensent qu’ils peuvent montrer à leurs familles,je n’ai pas, tu sais, ceque je fais de performateur, je travaille avec un peu de temps,tu sais, Eric, je vous montre toujours vos films à ma maman,parce que c’est comme, tu sais,elle dit comme, oui, mon fils estun acteur et il est là, etc’est comme, ça sent,ça sent,exactement, etje sens que les gens,en fin de compte, nous sommes tous en train de sesentir importants et deêtre un part de quelque chose,je veux dire, quand vous écoutez des histoireset que vous entendez ce qu’estle travail de la industriede la main-stream, je veux dire, parfoisce n’est pas si mauvais, évidemment,certaines entreprises sont vraiment super ets’occupe des performateurs et je pense queles derniers années, surtout depuisMe Too, etc., l’industriea vraiment essayé dese professionnaliser etla façon dont elles travaillent avec les performateurs,plus de compagnies, je parlemaintenant de la sérieuse
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industrie adulte, ellesont incorporé des coordinateursdes managers de talent,un droit, un billet de droitpour les performateurs, une meilleure connexion,etc., etc. Donc je pense quec’est aussi important de se souvenirquand on parle de l’industrie de la main-stream,queune partie de l’industrieest évidemment des pommes mauvaises,mais de la même manière quede tout autre genre, laindustrie moderne n’est pas différente, Hollywood n’est pasdifférente, nous l’avons vu àle niveau le plus haut, comment les gensont souffert et comment ils l’ont traité,surtout les femmes, etc.
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Et dans la industriede la porn, nous devonsse souvenir que le sexeest ce que nous négocions avec.
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Donc le sexe est sortidans l’ouverture, c’est ce quetout le monde connait etqu’ils mettent leurs limites et leurslimites, ce n’est pas cequi se passe sous la table.
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Et dans votre film, vous vous montrez aussicomme une femme, une femmequi a une identité à la sexe,de être libre de leur vie sexuelle,d’être OK avec ça. Et je dois vous dire,quand je travaille avec mes clients,sur le désir, et surtout les clients femmes,je travaille évidemment d’abord surtous les blocages, je peux ralentirleurs limites, mais quand on travaillesur ça, quand ils ont besoin d’une boostpour eux-mêmes en explorant des contenus érotiques,je recommande à eux de regarderles films d’Erik Elost, évidemment,et même pour moi, en postpartum,c’était génial de la regarder, justecomme un feu.
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Et ma question est, pourquoifaire des films sexologiques? Parce quenous avons beaucoup de sexologuesqui écoutent le show, ils doivent recommanderdes films éthiques pour leurs clients.
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Parce que je sensque les films érotiquessont bien faits,et que ils sont éthiques,et que vous pouvez sentir que vous pouvezcroire ce que vous regardez,ils ont cette possibilitéde vous montrerla diversitéde la sexualité humaine,ce qui est, vous savez,quelque chose que nous sommes tousen train de se demander, de penseret de se demander si nous sommes différentset si nous sommes étranges, et sinos désirs sont acceptableset que les autresrelèvent à eux. Et je pense quel’une des choses merveilleuses avec le cinémaen général, c’est que vous pouvezregarder la histoireavec des personnages, et que vous pouvezs’empathiser avec eux. Et vous pouvezvraiment comprendre commentils vivent leur monde etce qui les faits, etcomment ils ont expérimentéleur voyage érotique,de quelque façon. Et je penseque ça peut être très, trèsinspirant, surtoutpour les femmesqui ont senti qu’elles n’avaientpas vraiment le droit à la sexualité,que leur sexualitéa été à propos deles autres, mais pas vraimentà propos detrouver nos propres désirs. Donc pour moi,juste regarder les femmesavoir du plaisir, prendredes initiatives, actuellementtoucher eux-mêmes,ça m’aide beaucoup.
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Voir les femmes différentesavoir des expériences différentesd’orgasmes. Certaines sont trèscalmes et lèvres,certaines sont lèvres etmultiples et vont encore,certaines sont éjacolées,certaines ne sont pas, mais juste voirces différentes expériences,ça m’aide à relanceravec qui je suis et ce que j’attendsde moi-même.
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Et je pense quenous parlons aussi beaucoupdes femmes, parce que c’estune partie principale de mon travailet la raison pour laquelle j’ai commencéà faire ça, parce que j’ai vraimentsenti qu’il y avait très peu de chosespour nous là-bas. Mais pendantles années, ça a été,ça a devenu quelque chose qui est plusque juste pour les femmes,pour moi, parce quemon projet a élargitpour inclure des diversitésde sexualité,pour inclure des gens queux, pour incluretout le monde qui a sentiqu’il était sorti de lapognographiehétronormative, male-cis-drivenqui est là-bas.
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Et ce que j’ai voulufaire, c’estdonner des opportunitéset donner de la voix à d’autrespersonnes. Donc, ces filmsque nous faisonsdans ma compagnie, ce ne sont pas seulementdes films directés par moi, mais des filmsdirectés par une communautéde divers groupes decréateursqui disentleurs histoires de leursexualité. Et je penseque c’est vraiment la beautédans laquelle vous pouveztrouver, vous savez, vous pouvez trouverquelqu’un qui peut vousreprésenter etce que vous sentez et votrevisage. Et je penseque c’est ce dont nous devonsbalancer.
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Je veux dire, même sibalance et balance, je veux dire, nous ne sommespas proche de une balance,parce que, évidemment,ce point que nous parlonsde c’est le point principal de Salter.
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Donc, je pense, maisau moins, ce genre d’indépendance,différente, éthique, féministe,ce que nous voulons appelerle porn, vous savez,author, driven, cinématique, blablabla,nous pouvons trouver des centaines de différentstermes et mots pour l’exprimer.
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Mais ce genre de pornvient d’arriver.
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Vous savez, j’ai vu ça pendantmes presque 20 ansdans cette industrie. Je voiscomment plus de créateursse sont rejoints à la scène, commentde nouveaux festivals de films, de petits festivalsde films sont appuyés.
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Nous sommes, vous savez, en train defaire des événements dans différentspays, dans différentes villes,de rencontrer, comme, l’audienceet de montrer que le cinéma,ce genre de cinémaappartient aussidans les cinémas, vous savez,et qu’il y a une expériencemerveilleuse, vraiment, où vous pouvez partageravec d’autres personnes et voir leur réactionet, comme d’habitude, normaliserl’idée de la sexeêtre une partie de notre vieet du monde dont nous vivons.
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Parce que j’ai aussi beaucoup deproblèmes avec la négativité de la sexequi se passe à ce moment-làsur Internet,la banquede voix positives sexuellessur les médias sociaux.
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J’ai eu un compteavec un demi-million d’abonnés. C’était banl’année dernière, pas parce que j’étais,vous savez, en train de publier des images explicites,parce que, évidemment, je n’étais pasen train de suivre les règles,et c’est la façon dont j’ai interprétéles règles. Mais le problèmeici est quetous ces médias sociaux, ils sontapportés par un groupe de hommesqui sont, vous savez,cis, heteroseux, hommesavec une vision très normativede ce que la sexualitéest supposée être. Et ilsacceptent tout ce qui estsexuel, où les femmessont sexualisées, etc.
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Les images sexuelles ne sont pasle problème pour eux. Mais dès quenous commençonsà montrer notre visageet la façon dont nous voulonsvoir le sexereprésentédans les images et sur la scène,ils ne l’entendent pluset ils le bannent. Ils le trouventdangereux, de quelque façon.
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Oui, dangereux aussi pour, comme tu disais,la liberté des femmes,de parler de sexe. Comme tu disais,dans tes films, tu essayes defaire des gens, des gensqui écrivent le contenuet tout ça. Et c’est comme çad’assurer la diversité des corps,la diversité des histoires.
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Ettout le monde peut relancer. Parce quenous donnons l’opportunité debeaucoup de gens de parler de sexe etde leurs fantasies, nous pouvonsvoir et toucher les différentesfantasies et voirque la sexualité est beaucoup plusplus profonde que ce que je pensais.
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Et c’est évident que nous devons devenir plus inclusifs.
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Plus inclusifs.
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Tout le monde, moi aussi, mais au moinsquand tu le réalises,tu commences à travaillerpour le faire. Le problème avec cepetit groupe de gens de techpuissants, c’est qu’ils ne le réalisent pas.
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Ils ne le réalisent pas.
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Et si ils le réalisent, ils le fontseulement pour se montrer,mais ils ne le font pas vraiment pour les autres.
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Ils le font seulement pour leurargent et leur pouvoir.
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Et c’est ce qu’ils veulent.
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Et le problème que j’ai à voiravec les porn en général à ce momentest que quelque chose de très similaire esten train de se faire. Je l’appelleles porn de la grande. Ces grandescompagnies comme MindGeek, je ne sais passi vous les avez entenduavant, mais MindGeekest l’owneur de la plupartde ces deux sites, qui sont là-bassur l’internet, qui montrenttout ce porn gratuità tout le monde, y compris nos enfants,sans aucunresponsabilité.
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Parce qu’ils ne sont pas intéressésen ce qui concerne le porn,ou le sexe, parce quec’est juste ce qu’ils utilisent pourconduire le trafic, pour qu’ils puissentvendre des advertisements. C’estce qu’ils font.
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C’est du porn de la grande. Pas de différencede la grande nourriture, de la grande pharma,de toutes ces industriesconglomerates. C’est tout sur leargent et pas sur les conséquencesou la connexion humaine?
00:49:03
Non, pas du tout.
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Je pense que nous, les consommateurs,nous devons arrêter de être stupides.
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Nous devons, vous savez, devenir responsables.
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Nous devons prendredes responsabilités, de quelque façon.
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Nous devons regarderqui sont-ils et commentfont-ils leurs choses,etc. Font-ils le faire,respecter les autres? Parce que si ce n’est pas ce qui les fait,je ne veux pas les soutenir.
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Je ne veux pas y aller. Et je penseque c’est fascinantde voir comment les gens,quand nous prenons cette conversationavec la société, vous savez,quand je participe dans une sérieou un podcast ou un article, etc.
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et que les gens commencent à lire et à voirce monde, parce que le porna été, vous savez,en l’ombre, en la closet.
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Personne ne parle vraimentde ça. Ils ont eu l’opportunitéde devenir ce genrede grande compagniesans que les gensréalisent, critiquentou actuentsur ce qu’ils font. Mais le pluson prend le pouvoir, le plus on parlede ça, le plus les gens vontvoir ce qui se passe et vontchanger. Parce que je croisaux gens, je crois à notre capacitéde, quand on commence,quand on ouvre nos yeux, quand on commence àvoir, nous sommes capablesde faire mieux.
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Et je vois beaucoup defois, je reçois des emailsde hommes qui essayent de me jokerun peu et ils me disent comme, Erika,tu détruis le porn pour moi?
00:50:33
Et puis, ils sourientet ils disent, je suis allée àces tube sites avant parce quec’était facile.
00:50:41
Ils étaient là,exactement, ils étaient là etpuis je les ai juste,je les ai utilisés.
00:50:49
Et puis j’ai lu cet interview avec vouset puis j’ai commencé à voirdes choses que je n’avais pas vuavant, tu sais, et soudain, j’étaisen regardant ce vidéo etil a dit, le petit teen estdétruit.
00:51:03
Et je me suis dit, je ne veux pasfaire ça, je ne veux pas êtreici, je ne veux pas soutenir ces gens,tu sais? Oui, parce que tu les réconciliéeset l’initiation est la même, commecertains hommes viennent et disent, ok, j’ai vu le porn,je regarde encore le porn, mais je me sensculpée parce que je ne veux pas regarder ça, commentje peux faire? Donc il y a beaucoup d’acquiertéaussi pour les hommes,vers leur consommation. Non, non, etsi on veut vraiment changer le système,si on veutde grands changements, on vadevoir parler aux hommes, on ne peut pasfaire ça, tu sais, en pensant quenous sommes quelques femmes et quellespersonnes que les femmes ne sont pas heureusesavec ce qui est là-bas etnous, non, nous devons les atteindre,nous devons être dans leur corps.
00:51:45
Donc je pense que le pornest une excellenteoutil politiquepour être dans, tu sais,leurcentredeentretien des hommes,où ils sentent qu’ils sonten sécurité et qu’ils vivent danscette boule où ils peuventexprimer des idées sexistessur les femmes etils ont le droit à ça parce que c’estjuste une fantaisie et c’est justele porn et c’est juste, tu sais,et si on rentre là-bas eton dit non, non, non, cen’est pas ok, on veut,tu sais, etje pense que nous avons la possibilité de changerles choses profondémentdans la société. Donc pourmoi, tu sais, je,je, certaines personnes disent, oh mon dieu, Erika,quelle longue route, tu sais, tu as commencé avecla science politique et maintenant tu fais le porn.
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Et je dis oui, je fais le porn,mais c’est toujours un outil pour moi,c’est un outil politique, tu sais,de changement dans le monde et dans la société.
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C’est la façon dont je le vois.
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Wow, incroyable.
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Et il y a déjà 50 minutes, nous parlonsde ça et il y a tellement de chosesà parler de, mais ok,je ne veux pas prendre beaucoup plus de temps, maiscomme je, les quelques mots que j’ai écritpendant notre conversation sont commeplus on parle de sexe,plus dangereux c’est. Etle porn peut être une façon de changer,mais une grande changement, ce n’est pas seulement, oh,c’est une passion ou une fantaisie, non,nous pouvons changer la structure de la dynamiqued’interaction entre les humains,les connexions et dans une manièrede la mentalité. Non, c’est merveilleux.
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C’est merveilleux. Mais c’est dur pour lespersonnes de le voir, tu sais, et aussi c’estdur, de nombreuses fois, c’est dur pour lesféministes de le voir, parcequ’ils, ils ont toujours ce genrede, ils ont cette idée que la pornographieest contre les femmeset que c’est, c’est,qu’il y a ce type d’entitlementtoujours dans la pornographie. Mais au final,je pense que ce dont nous devonsvoir, c’est que le porn estla médias, c’est, tu sais,c’est, c’est, c’est une formede quelque chose, mais c’est lesmessages, c’estnous, les créateursqui décident de quellesmessages nous voulons envoyer,de la même manière que si nous faisionsun TikTok, nous décidions de quellemessage nous avons dans ce TikTok,ou si je fais un post sur Instagram,il y a un message derrièrece que je dis à lamonde de moi-même,de ma vie, etoui, ou moi, inventant voussur ce podcast, c’est un messagede, tu sais, comme les gens l’entendentet peut-être, on aura uneawareness de ça,et les gens, tu sais, les gensvont être super excités de te voir,comme les Français, tu sais, comme ilsvont commencer à connaître toi, ton travail,ce que tu fais, et je sais quebeaucoup de eux sont très reconnaissables pour le travailque tu fais, je suis reconnaissable pour le travailque tu fais. Que voudrais-tu partageravec les gens français, ce que tu voudrais leur dire?
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Je voudrais leur dire plusparce que nous savons que lesgens français,c’est peut-être une généralisation, mais ilsaiment le cinéma, tu sais,c’est la même chose,tu sais, c’est ce que nous savonsdes gens français, c’est du gêne, c’est du vin,et c’est le cinéma.
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Exactement.
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Donc, je voudrais aussidire quece sont des films où nous nous croyons de la qualitécinématique, où nous nous croyonsde la façon dont nous nous disons ces histoires,de la façon dont nous les montrons,nous croyons des lieux, nous croyons de ce style,nous croyons de la toute expérience.
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Donc,pour moi, c’était une des choses, tu sais,quand j’ai commencé à regarder Porn, qui a aussisorti contre mon valeuret que j’avais envie de dire à vousque j’ai senti que ça était tellementிet que j’ai eu envie d’entrer dans cemonde beau deexcitationde séduction,et c’est une partiede ce dont je fais en essayant de créerce film, ces films.
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Oui, et nous vous remercions encore d’avoir fait ça,nous vous remercions aussi pour,tu sais, la génération jeune, pour voirpeut-être un Porn plus qualité, parce que la questionn’est pas, oh non, vont-ils regarder,Ils veulent voir des porn, donc offrons-les des porn qualités.
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C’est autre chose que nous devons dire aux gens.
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Les parents, ils disent, je sais que les gens regardent des porn,mais mes enfants, ils sont si bons, ils ne regardent pas.
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Je dirais, ne pensez jamais à ça, ne soyez pas naïfs.
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Parce que regardez les statistiques.
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Nous savons que ça va descendre en épreuve,9 ans, ils commencent déjà à regarder,peut-être pas régulièrement, peut-être juste quelque chose qu’ils se sentent beaucoup,mais ils regardent.
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12 ans, 50% de la population a déjà regardé des porn.
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15 ans, nous sommes en train de faire presque 90% de la population.
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Et ce n’est pas seulement les garçons, les filles, elles regardent, elles regardent, elles regardent.
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Donc, comme parents, parlez-les, parlez-les,montrez-les qu’ils ne les chanlent pas, ne les faites pas faire une grande fesse ou autre chose.
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Prends-le comme un défi, qu’ils le regardent,et puis, vous savez, dites-leur comment vous le sentez,que vous êtes open à parler de ça,que s’ils ont des questions, que vous êtes prêts à répondre à leurs questions.
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C’est la seule chose que les enfants veulent vraiment,ils veulent savoir que leurs parents sont là pour eux.
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Allons parler du sexe.
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Merci, Erica Loz, merci beaucoup pour votre temps.
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Merci, avoir un beau jour.
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Voilà, c’est tout pour cet épisode,et si vous écoutez ça, c’est que vous êtes allés jusqu’au bout de l’épisode.
00:57:23
Donc, merci pour votre intérêt, merci pour votre enthousiasme.
00:57:28
Et donc, j’imagine que cet épisode vous a plu,a suscité des choses pour vous.
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D’ailleurs, dites-le moi, dites-le moi, qu’est-ce que cet épisode vous a suscité?
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Qu’est-ce qu’il vous a appris aussi de l’intimité de votre sexualité?
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Laissez dès à présent des étoiles, des petits cœurs sur votre plateforme d’écoute,que ce soit Apple Podcast ou Spotify, voire même un avis, ça fait toujours plaisir.
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Et si ce que vous avez entendu vous a fait penser à une amie, à votre voisin,à des patientes, à des clients, ou même à votre partenaire,partagez cet épisode avec un message tout doux.
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Nous pouvons bien sûr échanger sur mon compte Instagram KamiParlsexou sur ma page LinkedIn KamiBataillon,où je partage également des informations sexo.
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Alors, n’hésitez pas à me suivre.
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En attendant de revenir dans vos oreilles,je vous souhaite de belles expériences intimes.
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A bientôt!