Quoi de plus rageant que d’avoir trop ou pas assez de lubrification ! Dans cet épisode, je vous partage les désagréments et les pistes à envisager si vous ou votre partenaire souffrez d’un trop plein de lubrification pendant les rapports intimes (avec et sans pénétration, même si ici l’accent était mis sur la pénétration).

L’hyper lubrification peut causer autant de détresse et de problématiques sexuelles que le manque de lubrification.

 

Dans cet épisode, Vous allez entendre :

• Définition de l’hyper lubrification
• Est-ce de l’éjaculat “féminine” ?
• Non-concordance de l’excitation
• Et les hommes ?
• Les solutions

Phrase clé :

« C’est à dire qu’on a tendance à penser que lorsqu’on est excité.e, on devrait être lubrifié.e, que lorsque l’on mouille, ça veut dire qu’on en a envie et inversement, que si on a de l’hyperlubrification, ça veut dire qu’on est ultra excité.e. Ce qui n’est pas forcément toujours le cas ! »

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Transcription :

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Vous écoutez Camille Parle Sex, votre podcast bien être sexuel inspirant.

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Je suis Camille Bataillon, sexologue clinicienne.

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Dans ce podcast, vous l’aurez compris, je parle de sexe, de la sexualité au sens large.

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Ce podcast, c’est un peu comme dans ma vie.

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Je fais les choses au plus simple, sans prise de tête et selon mes propres règles.

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Je vous parle en suivant mon humeur du moment, ma motivation, mais surtout mon instinct.

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Pour vous donner votre dose d’inspiration.

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Avec mes invités ou en solo, je souhaite vous donner la crème de la crème en sexologiepour réfléchir ensemble à la sexualité et vous offrir le meilleur de l’éducation sexuelle.

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J’espère ainsi vous inspirer dans votre intimité, que ce soit seul, à deux ou à plusieurset faire vibrer votre sexualité.

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Alors, bienvenue!

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Un épisode à chaud pour vous parler de l’hyperlubrification et de bon matin,des épisodes comme je les aime.

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À chaud parce que ça fait quelques temps que j’ai reçu deux fois d’affilée desfemmes, des personnes à vulve qui disent trop mouillées.

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Alors souvent, on va parler de sécheresse vaginale et des solutions pour contrecarrerles sécheresses vaginales, comme par exemple les lubrifiant entre autres.

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Parce que ça va vite rendre les rapports douloureux et peu agréables quand on souffre de sécheressevaginale.

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Quand on a des douleurs, on n’a pas forcément envie d’avoir d’autres rapports et doncça joue aussi et sur le plaisir et sur la libido et des fois aussi sur la confianceen soi.

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Bref, ça a pas mal d’impact et il y a eu quand même pas mal de recherches à ce niveau-làavec des traitements et des solutions adaptées.

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Par contre, c’est vrai, on parle peu souvent, voire pas de tout de l’hyperlubrification,de cette difficulté parce que vous allez voir que c’est une difficulté au fait detrop mouiller.

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On peut se dire, mais en fait c’est génial de trop mouiller parce qu’on nous dit, onnous ravage que la lubrification c’est important, que ça permet de rendre les rapports agréables.

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Oui, c’est le cas.

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Mais c’est comme tout.

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Quand il y en a trop ou quand il n’y en a pas assez, c’est pas agréable en fait.

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Et là dans ces cas-là, les patientes se plaignent souvent de, c’est un peu commeune cuillère dans un bol d’huile ou j’ai l’impression que mon partenaire avec son pénisnage en moi ou comme ça glisse tellement, j’ai l’impression que c’est vraiment cettesensation de vide qui ne se passe rien.

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Et comme j’ai l’impression qu’on nage en moi, j’ai plus du tout de sensation de plaisiret même mon partenaire homme a l’impression de faire dans le vide.

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Et donc ces pertes vaginales qui peuvent être excessives sont de l’hyperlubrificationet il n’y a pas du tout de recherche à ce niveau-là parce qu’on se dit, ouais, c’estpas un problème et que du coup, il n’y a pas vraiment de traitement et de solution vraimentadaptées.

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Du coup, je risque d’en décevoir certaines.

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Par contre, il peut y avoir des pistes et des pistes intéressantes à explorer.

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En tout cas, il n’y a pas de traitement médicamenteux et c’est pas grave en soi parce qu’on peuttoujours quand même faire des choses avec.

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Mais n’empêche, ça souligne le fait que ce serait intéressant de s’y pencher parceque quand on a de l’hyperlubrification, on en souffre, on peut rencontrer des difficultéssexuelles et donc c’est important que ça puisse être pris en charge.

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Donc voilà, donc l’objet de cet épisode, peut-être que ça peut inspirer des recherchesplus poussées à ce niveau-là, on l’espère.

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Mais bref, avec l’hyperlubrification, c’est souvent ce qui va être dit, c’est que lesdraps sont ultra trempés donc il faut les changer à chaque fois et donc ça peut êtreune charge mentale, ça rajoute de la loupure d’heures aussi dans le post sexe, la sensationque ça coule, que ça glisse, mais du coup que les sensations ne sont pas au rendez-vousparce qu’il y a l’impression que tellement que ça glisse, il n’y a rien à s’accrocheren terme de sensations et l’hyperlubrification peut causer autant de détresse et de problématiquessexuelles que le manque de lubrification.

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La question qui revient souvent c’est oui mais est-ce que du coup c’est pas juste desfemmes fontaines ou est-ce que c’est pas juste de l’éjaculation féminine par exemple?

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Et c’est une très bonne question, je pense qu’il y a des recherches à faire encore là-dessuspour savoir.

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L’éjaculation féminine c’est une expulsion avonontaire d’une quantité importante deliquide durant les ébats sexuels, ce qui rejoint un petit peu cette hyperlubrification.

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On pourrait dire oui mais alors du coup la différence ça va être vis-à-vis du plaisirparce que l’hyperlubrification de ce qu’on entend c’est qu’en fait il y a ces sécrétionsabondantes mais c’est pas forcément plaisant. Oui sauf qu’on peut très bien éjaculeren tant que personne à vulve et ne pas ressentir de plaisir non plus. L’éjaculation et lasensation orgasmique sont deux choses différentes.

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Est-ce que du coup l’hyperlubrification serait une émission fontaine ou un éjacula? C’estune question dont je n’ai pas la réponse, c’est encore… voilà les liquides et lesfluides corporels sont encore un grand mystère.

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Je préfère vous dire que je ne sais pas et de laisser ça à la science de venir décortiquertout ça. En tout cas ce qu’il en est c’est que ça peut être une réelle complicationet difficulté pour les personnes qui le vivent alors venons-en aux solutions.

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Alors on peut proposer tout un tas de choses en tant que sexologue. Je vais d’abord direce qui me semble pour moi des mauvaises idées dans ce qu’on peut proposer et ensuite dansdes solutions qui me semblent le plus adaptées. Bien sûr ça sera à vous de voir évidemmentaprès un bilan hormonal parce que vous pouvez vous demander mais quelles sont les causesd’une hyperlubrification. Comme il y a peu de recherche à ce sujet, c’est des hypothèsesmais des fois ça peut être hormonalement. Le fait d’avoir pris une pilule ou même lefait d’arrêter une pilule peut causer de l’hyperlubrification. Des fois il y a la croyanceet je parle bien de croyance parce qu’on va voir que ce n’est pas souvent et tout letemps le cas. Il y a cette croyance qu’en fait l’hyperlubrification vient d’un excèsd’excitation, un excès du coût de plaisir et donc la piste proposée c’est de diminuerles préliminaires ou de diminuer toute pratique excitante. Non? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Non? En plus c’est mal connaître la lubrification et la non-cocordance de l’excitation. C’estmal connaître un aspect important de la sexologie. La non-cocordance de l’excitation qu’est-ceque c’est? En fait la réponse génitale ne correspond pas toujours à l’expérience.

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C’est-à-dire qu’on a tendance à penser que lorsque l’on est excité, on devrait êtrelubrifié. Que lorsque l’on mouille, ça veut dire qu’on en a envie et inversement. Et quedu coup si on a de l’hyperlubrification, ça voudrait dire qu’on est ultra trop excité.

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Ce qui n’est pas forcément toujours le cas et d’ailleurs quand on écoute nos patientes,elles vont dire mais moi je perds ma libido parce que ce problème de lubrification etd’extra lubrification me pourrit la vie. Et donc elles ne sont pas forcément excitéesou trop excitées pendant le rapport. Donc c’est contre productif et c’est mal connaîtrela physiologie et ce qui se passe, avoir envie et les signes que le corps envoie sont deuxchoses différentes. Vous pouvez être très excité et ne pas lubrifier tout comme lubrifieret ne pas avoir envie de sexe. Et donc parfois il n’existe pas de corrélation entre la réponsevaginale sexuelle, c’est à dire la lubrification et les perceptions subjectives, j’en ai envieou j’en ai pas envie. C’est ce qu’on appelle la non-cocoordance de l’excitation. Des pistesde solutions qui me semblent plus adaptées et qui des fois dans certaines situationspeuvent être suffisantes et dans d’autres pas. Si c’est le cas, si c’est pas suffisant,je vous proposerai en fin d’épisode une des pistes que j’ai expérimenté avec unede mes patientes et qui a donné quand même de bons résultats. Donc les solutions. Souventon va recommander d’utiliser effectivement des serviettes pour essuyer le trop-plus.

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On peut proposer aussi des tampons pour absorber justement cette lubrification vaginale. Alorsça je ne sais pas trop si je la place dans les mauvaises idées parce qu’effectivementon va dire les tampons ça peut venir assécher justement la lubrification, ce qui est lebut ici. Mais à voir, je ne sais pas quelles peuvent être les conséquences de trop lefaire. Vous pouvez aussi par exemple continuer à garder votre culotte et du coup laisserjuste quand il y a la pénétration, juste déplacer un petit peu la culotte comme ça,ça va venir absorber extra flux. Il y en a qui peuvent utiliser justement les culottesmenstruales aussi par rapport à ça pour absorber encore une fois l’excédent de liquide. Onpeut proposer aussi effectivement de voir si c’est pas une cause hormonale et si c’estle cas est-ce qu’il y a des traitements adaptés pour ça. On peut proposer des exercices deKegel. Donc les exercices de Kegel c’est effectivement des exercices pour venir musclerle planche épellevien, le périné. Parce que des fois on peut se dire, s’il y a uneperte de sensations peut-être que le fait de venir muscler le périné va faire queça sera un peu plus tonique et que du coup la contraction et la décontraction du périnépourra apporter des sensations. Ça peut fonctionner effectivement mais aussi le fait de contracterdécontracter son périné apporte de l’afflux sanguin dans la zone génitale et peut créer

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aussi encore plus de lubrification. Ça c’est mes hypothèses et évidemment parce que commeje disais il n’y a pas vraiment de recherche à ce sujet. Et c’est pour ça du coup d’êtreaccompagné aussi dans ce processus pour un petit peu tester les différents outils etvoir ce qui fonctionne pour vous. On peut proposer et ça souvent on l’oublie maison peut proposer de mettre un préservatif. Et un préservatif parce que du coup des foisil y a plus cette sensation que là c’est un petit peu péjoratif mais que ça accrocheen tout cas un petit peu en termes de sensations on va plus ressentir les frottements et d’autantplus si c’est des préservatifs avec des sensations. Vous voyez il y a des préservatifs que vouspouvez prendre où c’est un petit peu, c’est texturé et ça ça peut des fois aider aussià sentir moins qu’on est dans le vide et à sentir qu’il y a de la texture à l’intérieur.

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Vous pouvez le mettre sur le pénis mais vous pouvez le mettre aussi sur les sextoys quevous utilisez si jamais vous avez la même sensation de vide avec des sextoys. Avecles doigts là j’ai pas eu forcément encore de piste mais aussi ce qui est différentavec les doigts c’est qu’il y a cette dextérité et qu’on peut plus avoir des sensations sieffectivement au lieu de faire des mouvements de va et vient un petit peu avec ces sensationsde vide ça va plutôt être de venir appuyer sur les côtés du périnée dans le vaginpour venir effectivement sentir ces pressions là à l’intérieur du vagin. Et donc cessolutions ça peut aider une grande partie des personnes à vulve qui se disent êtrehyper lubrifiées et dans le cas où ça ne fonctionne pas comme j’ai eu des fois le caslà ce qu’on a fait avec une de mes patientes qui disait avoir tout essayé toutes ces solutionslà que j’ai dit juste avant, elle voyait sa sexualité vraiment perdre de sa saveuret du coup ici on a mis l’accent sur les sensations autres que vaginales. Par exemple pendantla pénétration je lui ai proposé qu’elle ou son ou sa partenaire puisse venir stimulerd’autres zones qui l’excitent. Par exemple les seins, venir stimuler, venir embrasserle cou, le clitoris, la nus pendant une pénétration vaginale pour venir être excité à traversd’autres sensations. Et donc on va faire une combinaison de sensations qui va au final

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dans sa globalité apporter beaucoup de plaisir. Ça ne règle pas forcément les sensationsau niveau vaginal mais ça permet l’expérience de sensations plaisantes et c’est ce qui étaitla recherche de cette patiente là. On a bien sûr travaillé avec cette patiente, l’acceptationest aussi venir penser la pénétration. Est-ce qu’elle peut aussi par exemple continuerà garder une culotte menstruelle ou mettre une serviette sous ses fesses pendant qu’ellea des rapports intimes et là sans parler de pénétration? Parce que justement cessensations qui sont plaisantes tout autour et si la sensation vaginale n’est pas forcémentau rendez-vous, on peut se focaliser sur d’autres aspects, sur d’autres pratiques sexuelles.

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Alors bien sûr quand on a demandé je souhaite aussi ressentir au niveau vaginal alors onreviendra aux solutions proposées avant. Mais bien sûr dans toutes les pistes de solutions,on propose effectivement de ne pas forcément tout le temps passer par la pénétrationd’autant plus quand elle n’apporte pas forcément de plaisir et ça peut être un bon combo entout cas au début quoi. Alors vous allez me dire ok là on parle surtout des femmeset des personnes à vulve, qu’en est-il aussi des personnes qui ont un pénis et qui peuventavoir de l’hyperlubrification? Alors oui, chez les hommes, chez les personnes à pénis,la hyperlubrification existe, c’est ce qu’on appelle apparemment la liqueur du désir.

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Mais donc il y a aussi cette non-concordance de l’excitation qui est possible chez leshommes où par exemple il peut y avoir une érection mais pas du tout une envie ou uneexcitation sexuelle tout comme il peut y avoir l’envie très très forte d’avoir des rapportsintimes et ne pas avoir d’érection. L’hyperlubrification ou cette sécrétion vraiment amondante desfluides serait due à la sécrétion prostatique. Donc qu’est-ce qu’on peut faire si on a unpénis et qu’il y a une sécrétion trop abondante? Je vois deux solutions, peut-être qu’aprèsvous en avez d’autres et je suis tout ouïe pour entendre ce qui fonctionne pour vousparce que comme pour les femmes il y a peu de recherche là-dessus. La première c’estd’utiliser un mouchoir, un tissu, une serviette. Et la deuxième solution ça va être d’utiliserun préservatif qui va venir retenir ce liquide-là pour ne pas forcément ultra mouiller le vaginou ultra mouiller l’anus. Par contre certains hommes vont dire bah oui mais si je mets unpréservatif bah moi je vais nager dans le préservatif avec tout ce liquide-là. Doncc’est pas évident mais ça va être de retirer le préservatif, de venir sécher, de veniren remettre un autre, c’est tout un tas de trucs. J’entends bien que c’est pas l’idéalparce que c’est toute une logistique et un coût aussi. Et alors la même chose ça peutêtre aussi de venir explorer son corps dans toutes ses sensations autres que le pénis,

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de venir intégrer, reconnecter toutes ses dimensions sensorielles autres que génitalescomme dans tout et comme dans la sexologie et surtout dans cette thématique-là de l’hyperlubrification.

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Il n’y a pas de solution miracle. Ça va être un petit peu à la débrouille MacGaver detrouver ce qui fonctionne pour vous. Il y a des fois certains trucs qui vont fonctionnerun jour et ne fonctionnera pas le jour d’après. Et puis de croiser les doigts parce que larecherche continue et espérons que la recherche continuera sur ce sujet là de l’hyperlubrificationavec des traitements adaptés parce que ça peut être une vraie souffrance pour les personnes.

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D’ailleurs si vous vivez de l’hyperlubrification, que vous avez trouvé quelque chose qui fonctionnepour vous, n’hésitez pas à m’envoyer un email à hello.cami.com. Je serais ravied’entendre ce qui a fonctionné pour vous pour donner aussi des pistes de solutionspour d’autres personnes qui en souffrent et qui se retrouvent dans cette situation. Çame semblait important de parler de l’hyperlubrification qui n’a rien à voir avec l’émission fontaine,l’éjaculation féminine, c’est autre chose. Mais ça me semblait important d’en parler parcequ’on n’en parle pas. On n’en parle pas encore et c’est une réelle souffrance. Si vous avez aimécet épisode, n’hésitez pas à le partager auprès de votre entourage, sur les réseaux sociaux,à quelqu’un qui souffre d’hyperlubrification et qui se sentirait peut-être moins seul enentendant cet épisode ou qui pourrait trouver des pistes peut-être pas encore exploitées.

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En attendant de revenir dans vos oreilles, je vous souhaite une très belle journée, soirée et à bientôt.