#54 Marie Dequidt : Psychologie & Sexologie : une double casquette complementaire
“J’ai des soucis de libido”,” mon érection fout le camp” “ j’ai mal pendant la pénétration” “ j’éjacule trop vite”, toutes ses difficultés sexuelles que peuvent vivre les gens les amènent à consulter. Pourtant, il existe tant d’obstacles à consulter. Une des causes qui revient souvent est “je ne sais pas si je dois consulter une sexologue ou une psychologue ?”
Mon invitée Marie Dequidt à les deux casquettes, ce qui lui permet d’accompagner sa patientèle au niveau psy et sexo. Pour ma part, j’ai la casquette sexo et c’est souvent que je recommande en parallèle du travail sexo un travail psy avec des psychologues. Nous allons voir dans cet épisode pourquoi c’est important de mettre de la psycho dans les sexothérapies.
Marie Dequidt est Psychologue clinicienne et sexologue, formée en Suisse, Belgique et Canada. Professeure au diplôme inter universitaire sexologie (Paris Cité) et elle est Représentante du reseau de santé sexuelle publique (RSSP). Marie est également mon amie, et nous avons partagé ensemble l’expérience d’un échange université au Canada.
Dans cet épisode, vous allez nous entendre parler de :
- Quelle est la patientèle qui se présente à ton cabinet ?
- “Je suis vaginique” l’enjeu de mettre une étiquette
- Dysfonctions sexuelles, c’est médical, c’est dans la tête ?
- Peut on remettre de l’érotisme dans un couple qui n’en a jamais eu ?
La phrase clé de l’épisode :
“le symptôme n’est pas votre identité”
Pour retrouver mon invité.e :
- www.mariedequidt.com
- @re_jouissance
Une question brûlante ? Prenez un rdv court, ICI
Mon compte instagram : @camilleparlesexe -/- mon site internet : www.camillebataillon.com
Transcription :
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Vous écoutez Camille Parle Sex, votre podcast bien-être sexuel inspirant.
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Je suis Camille Bataillon, sexologue clinicienne.
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Dans ce podcast, vous l’aurez compris, je parle de sexe, de la sexualité au sens large.
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Ce podcast, c’est un peu comme dans ma vie, je fais les choses au plus simple, sans prisede tête et selon mes propres règles.
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Je vous parle en suivant mon humeur du moment, ma motivation, mais surtout mon instinct.
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Pour vous donner votre dose d’inspiration.
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Avec mes invités ou en solo, je souhaite vous donner la crème de la crème en sexologiepour réfléchir ensemble à la sexualité et vous offrir le meilleur de l’éducation sexuelle.
00:00:42
J’espère ainsi vous inspirer dans votre intimité, que ce soit seul, à deux ou à plusieurs,et faire vibrer votre sexualité.
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Alors, bienvenue.
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J’ai des soucis de libido, mon érection foule-camp, j’ai mal pendant la pénétration,j’éjacule trop vite, toutes ces difficultés sexuelles que peuvent vivre les gens les amènentà consulter.
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Pourtant, il existe tant d’obstacles à consulter.
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Une des causes qui revient souvent, c’est, je ne sais pas si je dois consulter un ouune sexologue ou un ou une psychologue.
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Mon invité, Marie Dequitte, a les deux casquettes, ce qui lui permet d’accompagner sa patientèleau niveau psy et sexo.
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Pour ma part, j’ai la casquette sexo et c’est souvent que je recommande en parallèle dutravail sexo un travail psy avec des psychologues.
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Nous allons voir dans cet épisode pourquoi c’est important de mettre de la psychologiedans les sexothérapies.
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Marie Dequitte est psychologue, clinicienne et sexologue formée en Suisse, Belgiqueet Canada.
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Elle est également professeure au diplôme interuniversitaire en sexologie et elle estreprésentante du réseau de santé sexuelle public.
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Marie est également mon amie et nous avons partagé ensemble l’expérience d’un échangeuniversitaire au Canada.
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Marie, bienvenue sur le podcast.
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Merci Camille, merci de m’avoir invitée.
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Je n’ai pas du tout besoin de compléter cette présentation, elle est absolument parfaiteet complète.
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Parfait, on aime ça ! Je voulais même mettre des petits trucs « Marie, on s’est vus ceweek-end, Marie, on passe du temps ensemble ! » que tu m’as aidé aussi pour mon mémoireau Canada quand j’étais paniquée, je ne savais pas comment faire un mémoire.
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Tu as été là, donc merci.
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Avec plaisir.
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De toute façon, ce sont des liens d’amitié que l’on a créé et poursuivi et qu’on continued’ailleurs à nourrir même en tant qu’amis et en tant que sexologues parce qu’on partagetrès souvent aussi à ce sujet-là.
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C’est vrai, quand des fois il y a des cas, des situations où on ne sait pas trop, onse pose les questions en audio, on essaye de trouver des réponses et c’est très complémentaireet quand on pensait justement à quel pouvait être le sujet de ce podcast, tu m’as dit« écoute, pourquoi pas parler justement de l’aspect psycho parce que c’est vraimentune casquette complémentaire avec l’asexua, avec le travail que tu fais.
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D’ailleurs, du coup, dans ta patientèle, qui vient te voir en séance, en cabinet etpour quel motif ? »En cabinet, concrètement, j’ai quand même majoritairement des personnes qui s’identifientcomme femmes, mais j’ai évidemment des personnes masculines qui s’identifient commehommes, du moins, et en réalité, tout le monde peut venir en consultation, peu importel’âge, peu importe le sexe, peu importe l’identité sexuelle ou l’orientation sexuelle.
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Les principaux motifs, comme je travaille avec majoritairement des kinés, des sages-femmesou des gynécologues, sont surtout pour les questions concernant le trouble de la douleur,les troubles de la douleur.
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C’est surtout avec ces problématiques-là que j’accompagne.
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Après, évidemment, il y a de tout, comme tu as pu l’évoquer dans ton introduction,tout ce qui est troubles érectiles, troubles de l’éjaculation, troubles du désir, aussiévidemment, sachant qu’un trouble du désir peut entraîner, par exemple, des troublesde la douleur et inversement.
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Donc, on ne voit jamais qu’une seule clinique, on en voit plusieurs pour une seule personne.
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Super intéressant.
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Et avant de détailler un petit peu tout ça aussi, je disais dans l’intro, tu as étéformée dans plusieurs pays, en Suisse, en Belgique, au Canada.
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Par rapport à la sexo, est-ce que tu as remarqué justement dans tes formations des différencesselon les pays ? Parce que j’imagine, enfin je le sais que c’est une richesse justementd’être formée dans plusieurs pays, mais du coup, qu’est-ce que tu en retiens et est-ceque tu as vu des différences ?
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Alors, ce que j’en retiens, donc moi, je me suis majoritairement formée en Belgique.
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C’est là où a été mon cursus principal.
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Et en Suisse, j’ai surtout développé tout ce qui était neuropsychologie et psychologiede l’adolescence.
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Donc, ça m’a apporté une autre lecture et d’ailleurs, la neuropsychologie a étéà un moment donné un enquestionnement pour moi parce que c’était vraiment l’impactdes différents neurotransmetteurs sur les différentes sphères de notre cerveau etcomment se la pouvait forger au niveau des différents types de psychopathologie, parexemple.
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Je trouve ça absolument passionnant.
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Ce sont encore des choses qu’aujourd’hui, j’utilise dans ma pratique de psychosexologue.
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Ensuite, par rapport au Canada où je me suis formée du coup avec toi en partie en tantqu’élève.
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En revenant en Belgique, effectivement, j’ai pu voir qu’il y avait des nuances, qu’ily avait de grandes différences parce que bon, déjà au Canada, c’est un cursus completavec licence et master ou en Belgique, on fait uniquement le master ou le certificat,ça dépend de l’orientation que l’on choisit.
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Et là où ce que j’ai trouvé, où j’étais un petit peu attristée entre guillemets,c’est que le cursus en Belgique était très axé sur les personnes qui avaient les moyens,des personnes cisgenres, des personnes blanches majoritairement aussi, et bien que c’étaitplutôt complet et intéressant comme formation, je trouvais qu’il y avait quand même quelquesnuances à apporter.
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Et quand je suis arrivée en France, du coup, il y a à peu près trois ans à Paris, làje me suis installée d’abord à la fonction publique territoriale.
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J’ai exercé la barre en tant que psychologue, notamment en lien avec les Ségites, quisont les centres de dépistage gratuits et ouverts à tous et à toutes.
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Et en fait, j’ai été un petit peu prise de coup parce que je me suis dit, mince, parlerpar exemple, masturbation avec une population pour qui ça peut être un tabou, par exemple,parler d’excision, c’était pas forcément quelque chose qu’on nous avait appris nonplus en cours, travailler avec une population qui a moins les moyens de suivre justementune sexologue en libéral ou quoi, donc j’ai dû réadapter aussi ma façon de voir etd’exercer la psychologie et la sexologie, et surtout les outils que l’on pouvait apporterou les regards ou les questionnements aussi, parce qu’il y a des questions qu’il fautpouvoir amener différemment en fonction de à qui on s’adresse.
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Donc, c’est vraiment ces nuances-là avec lesquelles j’ai dû apprendre à composer.
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Et quand je me suis installée en libéral, à nouveau, j’ai dû encore ouvrir mes perspectivesentre guillemets, parce que je me suis installée en libéral plus ou moins en même temps quele mouvement hashtag MeToo, plutôt un peu plus après, je crois, et du coup, ça a apportéune dimension supplémentaire, je trouve, à ma clinique.
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Ça a ouvert les regards, je trouve, aux patients et aux patientes, et ce que je trouve absolumentextraordinaire, mais aussi pour nous en tant que thérapeute.
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Et donc, voilà, c’est avec ça aujourd’hui que je compose.
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C’est super intéressant parce qu’on entend, en tout cas, j’entends, tu vois, ta sensibilitéà pouvoir être inclusive, à pouvoir remettre en question, si, ce que tu as appris, tu vois,en mettre en question ce que tu as appris et à te former justement à la nuance, maisà te former justement pour pouvoir parler avec toutes les populations, même si, bien sûr,ce n’est pas toujours évident, même si, bien sûr, on n’est pas parfaite, mais en toutcas, pouvoir comprendre ce que chacune des populations que tu as en face.
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Et comme tu dis, ce n’est pas les mêmes personnes qui te consultent selon si tu es enlibéral, si tu es en institution, selon aussi combien les gens payent pour venir.
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Quand c’est gratuit, à l’hôpital ou dans des organismes, c’est une populationdifférente qui n’aurait pas les moyens de venir en libéral.
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Et les personnes qui peuvent payer des séances de sexo en libéral, c’est aussi une tout autrepopulation avec différents, différents enjeux.
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Absolument. Et la manière dont le patient et la patiente va nous apporter sa problématiquesexuelle également va être complètement différente en fonction de leur culture, enfonction de leur héritage culturel, leur héritage culturel, familial, etc.
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Et donc, même en libéral, que ce soit en libéral ou en privé, en libéral ou enpublic, il y a aussi toutes ces nuances à prendre en considération.
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Et en fait, c’est là où c’est très important de pouvoir penser l’individu, penserl’individu dans un système complexe.
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Et c’est ça, c’est à ça que sert ma casquette de psychologue aussi, parce que du coup,c’est voir cet individu complexe et de voir son symptôme sexuel et de voir comment est-ceque ce symptôme sexuel participe à son identité, à sa construction, entre guillemets,parce que le symptôme n’est pas son identité, évidemment.
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Mais comment est-ce que tout ça bouge dans son environnement interne et externe enréalité?
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Et là, ça me fait rebondir sur quand tu disais justement le symptôme n’est pas sonidentité. Et c’est vrai qu’on peut voir, et des fois sur les réseaux sociaux, despersonnes qui ont du vaginisme et qui vont s’étiqueter comme si ce n’était pas unepartie de leur identité en disant je suis vaginique.
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Je ne sais pas, qu’est-ce que toi, tu en penses de ça?
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Eh bien, je pense que déjà mettre une étiquette, c’est trouver du sens, entreautres. C’est pouvoir dire OK, ça y est, j’ai eu parfois, il y a une errance médicalequi fait que les personnes ont du mal aussi à comprendre ce qui leur arrive.
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Et quand enfin elles ont un diagnostic, enfin elles voient qu’elles ne sont plusseules, parce que c’est souvent des femmes qui font face à ces problématiques.
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S’approprier en fait cette étiquette, c’est un moyen de mettre du sens sur ce qu’ellesvivent. En tout cas, c’est ma perspective.
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Et pourquoi pas?
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Mais attention, quand on en fait part de son identité, est-ce que ça ne devient pasplus compliqué ensuite de s’en défaire?
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Parce que c’est là où est le piège en réalité.
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C’est que quand on dit je suis comme ça, est-ce qu’on a envie de changer cette partidentitaire? Quelle est la souplesse psychique qu’on a justement pour évoluer?
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Parce que si c’est rigide, justement, eh bien, OK, c’est comme ça, tu es vaginique.
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Et alors qu’est ce que tu fais en face de moi?
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Si c’est ton identité, moi, je peux rien faire pour toi.
00:10:54
En réalité, il y aura toujours évidemment des aspects à travailler.
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Mais si ça fait part intégrante de son identité et que cette personne ne veut pasla transformer, la faire évoluer, du moins, eh bien, si ça lui convient, moi, ça meconvient aussi. Je ne vais pas lutter contre cette part identitaire à qui ça fait du bien.
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Oui, parce que c’est ça. C’est vrai que quand j’entends je suis vaginique, je me disoui, ça fait partie du coup de l’identité de la personne.
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Alors oui, comme tu dis, ça peut faire sens, justement, pour ces personnes où il y atant d’errance et enfin de mettre un mot.
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Souvent aussi, je viens d’apprendre qu’en fait, ce dont je souffrais, c’était duvaginisme ou alors des disparonnies ou alors pour l’éjaculation précoce.
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Généralement, là, les hommes sont encore un peu plus au courant, mais vaginisme oudes pathologies vulvaires ou même de l’endométrio, ça, ça reste quand même un peumoins connu, même si on tend à vouloir le visibiliser d’autant plus.
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Mais du coup, avec la question, oui, alors si vous êtes vaginique, est ce que oui, estce que ça fait pas partie de l’identité?
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Comment on peut du coup trouver des solutions à ça alors que ça a l’air de faire partie dela personne? D’arriver à détacher, justement, ça, c’est une problématique quevous rencontrez aujourd’hui, mais ça ne définit pas qui vous êtes.
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C’est ça que je veux dire.
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C’est extrêmement important de faire cette différence parce que je ne remets pas dutout en cause le fait que, par exemple, l’éjaculation prématurée soit une souffrance,dire je suis précoce, par exemple, ça peut être très mal vécu par la personne, maisça ne la définit pas en aucun cas, parce que dans ce cas là, c’est OK, si c’esttoi, est ce que tu as envie de changer ton toi, ton moi en réalité, ce noyau dur dumoi, si je pars un peu dans cette définition un peu psychanalytique peut être, c’estde voir en fait si par rapport à ça, il y a possibilité d’avoir une certaine souplesse,tout simplement, et de se redéfinir autrement qu’au travers de son symptôme.
00:12:50
Oui, parce que c’est ça, effectivement, si on reprend, par exemple, l’éjaculationprématurée ou le vaginisme, la personne, comme tu dis, le symptôme ne définit pasqui on est ou son identité, mais en fait, pour beaucoup de personnes, ça a un vraiimpact et ça prend tout l’espace dans leur vie et ça joue sur l’estime de soi.
00:13:09
En fait, finalement, c’est à cause de ce problème sexuel, je ne peux pas être moimême, je ne peux pas être quelqu’un de confiant, d’avoir confiance en moi, parceque ce problème sexuel définit ma valeur aussi, selon le raisonnement des personnes.
00:13:22
Après, voilà, c’est ici quelque chose où moi, je vais pouvoir travailler avec lapersonne, c’est que soit le symptôme devient obsessionnel, c’est à dire qu’onvoit sa vie qu’au travers de ce prisme là et que du coup, ça peut faire partie d’unmécanisme anxieux, obsessionnel, un peu comme ça, et voir en fait si par rapportà ça, donc ça va avoir un impact dans sa vie de manière plus globale, mais si cemécanisme anxieux ou obsessionnel n’était pas déjà présent avant, c’est à dire qu’ily a eu le trouble sexuel, mais est-ce qu’avant, il n’y avait pas une focalisation sur unautre objet auparavant ? Et de voir en fait que dans l’histoire de cette personne, peut-êtreque l’objet d’obsession était autre chose avant et qu’aujourd’hui, c’est l’objet sexuel,par exemple.
00:14:08
Et en plus, un peu de dézoomer, finalement, si tu arrives à faire une trame de la viede la personne et de dire finalement, je vois que ce mécanisme d’obsession était aussiautre part, puis qu’aujourd’hui, il est sur la sexualité, peut-être qu’aussi pour lespersonnes de dire, si aujourd’hui, il est sur la sexualité, hier, c’était sur autrechose, demain, ça peut être encore sur autre chose, finalement.
00:14:27
C’est vraiment tout l’enjeu de mon travail, en somme, c’est de vraiment voir, commeje disais tout à l’heure, la complexité de la personne tant d’un point de vue psychiqueque d’un point de vue environnemental, affectif, émotionnel, et de voir au travers de sonhistoire, de la construction de sa petite enfance jusqu’à l’aujourd’hui, commenten fait cette personne se perçoit, comment est-ce qu’elle s’est construite dans sonidentité, comment est-ce que de niveau psychique, elle a pu ou non développer certains traits,par exemple, et de voir si la problématique sexuelle, aujourd’hui, peut être un facteur,un symptôme qui fait comme, je ne sais pas dire autrement, mais pop-up, c’est-à-direhop, c’est là, aujourd’hui, on focalise là-dessus, mais en fait, ça fait partie d’un systèmebeaucoup plus ou d’un fonctionnement beaucoup plus global, en réalité.
00:15:19
Et je disais en intro que beaucoup de personnes, des fois, se disent, j’ai ce problème-là,cette difficulté sexuelle, est-ce que je dois consulter un gynécologue, est-ce quec’est sexologue, est-ce que c’est psychologue, et que quand, par exemple, je vais voir auniveau du médical, on me dit, non, c’est dans ma tête.
00:15:35
Qu’est-ce que tu as envie de dire ?
00:15:37
Non, il ne faut vraiment pas dissocier la sexualité de toutes les sphères, c’est-à-direque la dimension sexuelle prend en compte le corps, c’est certain, elle prend en comptela psyché, elle prend en compte le relationnel et elle prend en compte l’émotionnel.
00:15:54
Et on ne peut pas dissocier toutes ces sphères de la personne.
00:15:58
Donc ce n’est jamais que dans la tête, c’est en fait tout est intrinsèquement lié.
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Non, non, je ne peux pas être d’accord avec cette phrase, et puis c’est trèsculpabilisant pour les personnes, je trouve que c’est terrible, mais je le sais bien.
00:16:12
On l’a souvent en séance, souvent, je suis passée peut-être par la case gynécologiqueparce que c’est ce qui revient, et on m’a dit que c’était dans la tête, et je saistrès bien que ce n’est pas que dans la tête, mais qu’est-ce que je dois faire, etc.
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Et merci de rappeler que c’est vraiment toutes ces dimensions-là, corporelles, psychologiques,émotionnelles, relationnelles, et ça montre, du coup, l’importance aussi entant que thérapeute, en tant que professionnelle, de s’entourer, du coup, d’autres professionnels aussi.
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Absolument. Moi, je m’entoure de gynécologues, de sages-femmes, de kinés, du rologues,de diététiciens ou diététiciennes aussi, parfois, pour tout ce qui est l’endométrioseou même les troubles de l’intestin, parce qu’en fait, ça vient jouer aussi sur lasexualité, de médecins généralistes, de psychiatres aussi, parfois, parce qu’enfait, c’est vraiment une prise en charge globale pour l’épanouissement global de la personne.
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Pour revenir avec cette phrase de « c’est dans ta tête », il faut pas oublier qu’il y a des étudesqui ont été faites qui indiquent, pardon, que quand il y a eu une douleur, même passée, même lointaine,même si aujourd’hui il n’y a plus aucune raison d’avoir cette douleur, en fait, la part émotionnelle,la part cognitif et la part sensorielle bougent à travers le temps. C’est-à-dire que peut-être qu’audébut, c’était 80% de sensoriel, donc on touche, ça fait mal, et 20% d’émotionnel et puis peut-être,voilà, je ne vais pas les chiffrer exacts, mais 10% de cognitif, et que même si ça fait 5 ou 10 ansaprès, peut-être que la part sensorielle ne fera plus que 10%, mais l’émotion et les cognitions quisont derrière prennent beaucoup plus de place. Et c’est avec ça qu’on vient travailler, la douleur esttoujours là, en un certain sens, si physiquement, bien oui, les gynécologues ne le voient pas,mais parce qu’ils ne sont pas neurologues non plus. Intéressant, ouais, que l’aspect neurologiqueaussi, les circuits neuronaux, est-ce que ça peut aussi expliquer, par exemple, des personnes quidisent, ben voilà, j’ai eu une mycose une fois ou deux, et puis j’ai eu du coup des rapports avecdouleur, mais maintenant, j’ai plus du tout de mycose, mais les douleurs sont toujours là,parce que par exemple, ça peut être aussi ce que tu expliques. À nouveau, c’est multifactoriel,c’est-à-dire qu’il va y avoir effectivement cette part, donc il va y avoir la part cognitive,il va y avoir la part sensorielle, parce qu’en fait, une sensation peut en rappeler une autre,
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par exemple, donc le frottement, et il y a la peur, donc dans les cognitions émotion, il y aévidemment la peur d’avoir à nouveau une mycose, la peur d’avoir à nouveau mal. Le côté incontrôlableaussi, une mycose, parfois, ça apparaît et on ne comprend pas pourquoi ça apparaît non plus,donc de ne plus vouloir prendre le risque, entre guillemets, c’est quelque chose qui revient assezsouvent au niveau de mes patientes, notamment. Donc oui, en fait, il faut pouvoir travailler avecl’aspect physique ou sensoriel, parce qu’en fait, une mycose, bien sûr, mais déjà trop serrée,si on lave de manière attempestive, pour plein de raisons diverses et variées, donc il y a cettepart à prendre en compte, il y a évidemment la part émotionnelle avec la peur ou avec le rejet,parfois aussi, et la part cognitive, toutes les croyances qui sont liées aux mycoses, aux rapportssexuels, à leurs relations de couple, de si je ne le fais pas, il ne va plus vouloir de moi, doncforcément, on n’est plus tendu, quand on n’est plus tendu et qu’on fait l’amour quand même,eh bien, ça peut créer des micro-fissures, les micro-fissures originales peuvent créer desmycoses, enfin bref, c’est tout un circuit ici qui se met en route. Donc voilà, en tout cas,mon rôle à moi, c’est d’essayer de voir toutes ces petites sphères qui se jouent autour de lapersonne. De voir la grande image, de voir la grande image un petit peu, tout ce qui englobeet pas seulement juste une spécificité, parce que du coup, on peut passer à côté des causes,
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ou même à côté du symptôme, ou même à côté des solutions, mais vraiment de voir la grandeimage et à partir de ça, comme tu disais, travailler sur l’aspect psycho, mais aussicorporel, émotionnel, relationnel aussi. Absolument, absolument, oui oui, tout ça se joue dans lasexualité d’une personne, c’est certain. Et c’est là où il y a parfois le piège un peu pour lessexologues débutants, c’est d’avoir absolument cette boîte à outils, de proposer des exercices oudes choses comme ça. Et c’est génial d’avoir des outils et c’est génial de pouvoir proposer,mais seulement à condition que ce soit réellement adapté au fonctionnement psychique,corporel et environnemental et conjugal aussi de la personne. Donc avant de proposer quoi que cesoit, il faut écouter les patients et les patientes et leur fonctionnement interne etexterne, comme je disais tout à l’heure, c’est primordial. Si on vient de, ah bah vous avez dudésir, vous avez un manque de désir, bah c’est parfait, donc on va faire tel tel tel tel telexercice et vous verrez ça ira mieux. Et si la personne en réalité est en train de souffrir d’unedépression, et bien ces exercices, ils vont pas les faire, ils vont culpabiliser, ils vont se mettreen échec, ça va faire qu’accentuer finalement leur état et ça ne fonctionnera pas. Et doncc’est pas chouette en fait, ni pour le thérapeute qui en fait vit ça aussi, ni pour le patient etça met en échec la thérapie. Alors que si justement on accueille le patient, son vécu,
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son histoire et qu’on voit qu’en fait bah oui, en ce moment cette personne est en train de vivreun deuil parce qu’elle a perdu un de ses parents et qu’en plus au travail il y a une situation unpeu complexe et qu’en plus avec monsieur ou madame, en tout cas le ou la partenaire,c’est un peu compliqué en ce moment et que en réalité ça fait six mois que la personnesouffre d’un trouble du sommeil, bah c’est peut-être en fait normal aussi que le désir sexuel ne soitpas à son beau fixe. Et donc c’est de voir un peu comment ces éléments viennent jouer surle désir et de petit à petit en fait venir dénouer avant de donner un exercice concret.
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Merci, merci de le souligner. C’est souvent ça, c’est souvent ce qu’on peut voir aussi comme tudisais où on propose des outils, puis c’est ce que je dis souvent, c’est ce qu’on voit dans lesmédias, dans les articles, peut-être même sur Instagram, souvent c’est des outils, des outils,des outils. Ok, soit, mais pour moi c’est la phase 2 avant, la phase 1, c’est comme tu dis,dénouer, voir ce qui peut bloquer, les appréhensions, les peurs, voir ce qui se passevraiment parce qu’on a beau, je prends cet exemple là souvent parce que, et tu le saisaussi en consultation quand on a des femmes dans les couples hétérosexuels, mais ok on peut vousproposer tous les outils pour raviver la libido, mais c’est pas ça qui va enlever la charge mentale,donc on a beau proposer ces outils là, on passe à côté, ça se trouve de l’essentiel qui estpeut-être je me tape tout à la maison et j’ai besoin, j’ai besoin qu’en fait mon,ma partenaire soit là aussi. Donc comme tu dis d’arriver à se poser pour vraiment écouter toutce que la personne a à dire avant de proposer des outils qui sont peut-être pas du tout adaptés,de vraiment écouter, de poser les questions et des fois même de prendre le temps à même peut-êtrequelques séances avant de proposer un outil ou alors en tout cas des outils qui sont adaptésau moment même. On va pas se mentir, les protocoles sont super attirants, donc on va faireles trois étapes de tels protocoles et hop ça y est c’est fini, vous êtes entre guillemets guéries
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et tout ira mieux, mais c’est tellement plus complexe que ça. Vraiment j’encourage lespersonnes à se penser comme des individus, je vais reprendre ce mot parce que je trouve quevraiment il est, il s’ancre bien ici, mais des individus complexes, on est des personnes qui,on a déjà du mal à se dépatouiller avec notre conscience et il y a tout un enjeu inconscient quise joue en nous. Donc à partir de là, comment veut-on qu’une solution simple réponde à quelquechose de complexe ? Moi je viens, et franchement si pour certaines personnes ça fonctionne pourquoipas, mais j’ai peur que ce soit le sparadrap qui en réalité essaye de maintenir un système quiest en train de complètement s’écrouler. Et ça rejoint un petit peu ce qu’on peut voir des foissur Instagram ou même en séance des personnes qui arrivent et qui veulent une réponse toutesimple à une question complexe ou qui veulent des solutions tout de suite immédiat et sans fairetrop d’efforts. Est-ce que c’est possible pour toi, selon toi ? De toute façon moi il me faudraplusieurs séances avant de comprendre la personne et son mécanisme psychique. Et comme je disais,s’il y a des solutions qui fonctionnent mieux pour d’autres et que, ok par exemple j’ai unehypertonie du périnée, je vais essayer d’ilatateur, une pénétration va fonctionner, c’est magique,ça marche, eh bien pourquoi pas. Mais attention, est-ce que le fait que tu arrives à avoir unepénétration avec un dilatateur va te permettre de te connecter à ton plaisir, à ton désir,
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enfin il y a tous ces enjeux là. Et en plus est-ce que c’est le bon moment pour cette personne et enplus, enfin est-ce que dans la relation quelque chose va bouger le fait de tout d’un coup pouvoiravoir une pénétration. Donc si ça marche, ok, moi je suis super contente pour ces personnes,c’est tout ce que je demande, réellement c’est qu’ils soient épanouis. Mais de se penser aussicomme des individus avec d’autres sphères qui nous entourent et de voir un peu ce que ça peutvenir faire bouger autour de nous. Et aussi à titre personnel. À titre personnel, se voir commedes individus, voir tout ce qui se joue autour et c’est vrai qu’il y a le lien aussi et souvent enséance quand les personnes viennent avec par exemple baisse de libido ou troubles rectiles,peu importe et qui sont dans des relations, en fait je dis ok on peut travailler des chosesen individuels mais en fait il y a quand même quelque chose de relationnel qui se joue là. Etdonc on peut avancer peut-être en individuels mais des fois il y a des interactions entre l’un etl’autre, l’une et l’autre qui font que ça alimente le symptôme, que ça alimente le problème aussi.
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Absolument. Peut-être que le symptôme était déjà là avant. Peut-être que l’individu souffraitdéjà de telles problématiques. Et qui vont dire oui mais non mais c’était déjà là avant, c’estpas mon ou ma partenaire, il est super sympa ou elle est super sympa, elle écoute, ils font bienles choses. Ok mais même la façon dont l’autre va réagir à cette problématique de ah bah t’asencore un trouble de l’érection, ah bah c’est pas grave ou ah bah écoute on va aller manger deschips et puis c’est cool enfin bref peu importe, je sais pas trop. En fait rien que ça, ça peutavoir un impact, que ce soit positif ou négatif. Donc c’est, il n’y a pas forcément de conjugopathie,il n’y a pas forcément de troubles dans la relation mais c’est les interactions entre lesdeux qui va faire que qu’on va pouvoir en fait avancer ensemble et aussi à titre individuel.
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Est-ce que tu vois des fois des personnes qui, elle a peut-être des couples qui ont envie de lamême chose et qui finalement tu vois à travers des outils, des choses, ils y sont, ils sont là parexemple je sais pas je souhaite avoir plus, prenons le cas qui peut revenir des fois un couplehétérosexuel et donc l’homme comme la femme aimerait que la femme ait plus de désir, même elle,elle dit bah moi aussi j’aimerais plus retrouver plus de désir et pour des bonnes raisons dans lesens où c’est vraiment pour elle et puis quand elle arrive à retrouver son désir bah c’est l’hommequi finalement alors que c’est ce qu’il voulait à la base et ça peut marcher inversement mais seretrouve en fait bloqué. Oui ça arrive ça parfois c’est assez cocasse comme situation mais avant mêmede voir en fait pourquoi est-ce qu’il y a eu cette complication là entre guillemets ou cetteincidence là, moi s’ils me viennent avec cette demande où on aimerait tous les deux avoir plusde désir je leur demanderais pourquoi pourquoi pourquoi maintenant pourquoi aujourd’hui pourquoicette demande en particulier pourquoi faire alors je peux être la petite investigatrice avec mapetite loupe et venir creuser peut-être là où ils se disent mais en fait c’est bon donne-moi unoutil et puis ça ira mieux mais en fait non parce que c’est en creusant le pourquoi et pourquoimaintenant et pourquoi pourquoi aujourd’hui enfin tous tous ces questionnements là qui va fairequ’on va mieux comprendre la situation globale du couple et mieux anticiper les répercussions de
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cette augmentation de désir chez l’un ou chez l’autre par exemple chez son partenaire et il y ades enjeux inconscients c’est à dire que madame veut à plus de désir pour elle c’est chouette maisqu’est ce qui s’est passé avant pour elle pourquoi est-ce qu’il n’y en avait pas ou pourquoi est-cequ’il y en avait moins et qu’est ce qui s’est transformé dans la relation couple ou la relationfamiliale peut-être aussi pour qu’aujourd’hui et cette demande qu’est ce que ça va impliquer pourle couple est ce que ça veut dire qu’il y aura plus de rapport sexuel est ce que ça veut dire que jesais pas peut-être que pour monsieur il y aura moins de temps de plaisir solitaire enfin c’estd’essayer de voir quels seront les implications futures également d’un changement c’est trèssystémique en réalité oui et c’est le couple est systémique l’individu est systémique doncc’est de pouvoir voir comment un en bougeant un élément du système tout l’ensemble dusystème peut bouger oui c’est pour ça quand je disais les bonnes raisons c’était ça mais en grosil y avait eu ce travail d’investigation mais c’est effectivement après c’est on peut essayerd’anticiper mais c’est en le faisant que quand on va bouger ces maillons là on va voir finalementbah comme tu dis c’est un peu tout le système qui bouge et finalement parce qu’on avait enviec’était notre rêve voilà par exemple une sexualité épanouie avec plus de désir on y est et finalementinconsciemment il ya des choses qui se jouent et qui et qui bloquent et donc je pense là aussi le
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travail des psy est super intéressant voilà c’est de bien comprendre les enjeux pour l’un et pourl’autre et tu disais quelque chose ou j’ai perdu ta phrase bouger les maillons qu’on voit que quandon bouge quelque chose c’est tout le système qui bouge ah oui et puis ça pouvait être quelquechose qu’on désirait et puis finalement on se retrouve ça y est c’est concret et finalementça nous bloque oui et en fait c’est là où peut-être qu’il y a les enjeux inconscients etc’était ça aussi que je voulais te dire c’est que la sexualité une sexualité épanouissante peutaussi avoir une définition différente pour chacun c’est à dire que peut-être que pour l’un savoirplus de désir et que pour l’autre savoir plus de désir mais pas forcément plus de pénétration parexemple c’est de voir qu’est ce qu’on met derrière le mot épanouissant et quand on demande auxcouples quand en tout cas ils viennent en couple c’est ok c’est quoi pour vous la sexualité dontvous aimeriez vous rêveriez c’est faire plus quoi c’est faire moins quoi quelle pratique enfinc’est d’essayer de creuser mais à titre individuel séparément pour chaque personne ce qu’ilmet derrière ce mot épanouissant et ensuite de voir s’il ya des ponts communs mais c’est pas direépanouissant plus de désir plus de sexe et hop hop hop c’est plus cool non il ya tellement plusenjeux que ça et là du coup ça on pousse encore un peu plus loin du coup donc oui la vision c’estla même etc mais en fait en termes d’image tu vois l’image de l’autre finalement j’ai jamais vu
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vraiment ma femme être sexuelle puis soudainement ça y est c’est une femme sexuelle je j’ai uneautre image d’elle et alors là c’est plutôt peut-être là où j’ai plus de difficultés et jepense que c’est aussi le rôle des psy du coup mais pour les personnes qui ont une image commentdire ça prenons l’exemple par exemple de la madonna et la putain tu vois où je vois ma femmema partenaire plus que comme un père ou une mère et moins comme quelqu’un de sexuel ou alors jevois et ça on peut le voir aussi dans les couples qui s’entendent de très bien qui une grandecomplicité mais qui ne se voient plus que comme des bons potes ou voir des fois un peu comme desfrères et sœurs et qui demande à se voir autrement ça ça me semble compliqué mais je ne sais pastoi ce que tu en penses est ce que c’est possible d’arriver dans ce cheminement à apporter uneautre vision sur son ou sa partenaire alors déjà moi je creuserai deux pistes c’est parceque en fonction de de l’histoire de chaque personne et de l’histoire du couple par exemple on peuts’intéresser à qu’est ce qu’ils ont vu du couple parental de leurs propres parents dans un premiertemps c’est qu’elle est pour eux la définition du couple comment est ce que ils ont pu observerleur père ou leur mère se comporter en tant que couple également c’est à dire est ce queils se continuent à s’embrasser devant les enfants est ce qu’ils pouvaient se faire des moments detendresse et d’intimité en présence des autres est ce qu’ils se donnaient des mots tendres ou à
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l’inverse pas du tout est ce qu’ils voyaient leur père continuer à érotiser leur mère et inversementqui a été leur place à eux qu’est ce que ça leur a fait enfin je pense qu’il ya tout cet aspectdéjà familial intrafamilial à creuser qui peut donner une indication sur comment est ce que moije me comporte en couple comment est ce que moi je perçois mon partenaire c’est un premier aspectet ensuite il me semble que c’est esthère pérel je pense qu’on affectionne toutes les deux quiparlait des lunettes du regard justement de pouvoir changer de lunettes sur notre partenaire et dese dire que d’une certaine manière la personne que l’on a en face de nous on ne la connaît jamaisvraiment et que d’une certaine manière on ne voit que ce qu’on ne veut bien voir donc peut-être quele fait de voir son partenaire comme le père comme la mère ou que comme si ou ça etc ça peut êtreque ça nous arrange plus enfin plus nous que que pour la relation de couple donc c’est de voir sion peut et qu’est ce que ça représente pour nous de réérotiser l’autre par exemple de changer seslunettes de je ne la vois que comme comme une mère de prendre d’autres lunettes et de ok sijamais je venais de rencontrer cette personne dans un bar qu’est ce que j’en penserai comment est ceque je la regarderai enfin etc etc et de voir concrètement qu’est ce que ça vient jouer àtitre personnel en tant que que qu’émotion en tant que pensée parce que c’est pas forcémentl’autre en réalité c’est notre propre regard qui vient se jouer là oui ouais ça on est d’accord et
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c’est vrai cette perspective de changer de lunettes mais je trouve que dans cesconfigurations là et pour peut-être les raisons que tu as dit de manière individuelle ça m’arrangebien ou peu importe bah c’est très difficile en fait c’est plutôt moi mon avis où c’est trèsdifficile de leur faire changer ce regard là sur l’autre genre je ne vois ma femme ou mon partenaireplus que comme je sais pas un enfant comme ma mère de le faire changer en disant changer delunettes et voyer comme quelqu’un de séduisons et érotisons waouh c’est chaud et c’est surtoutau fait aussi une question de temporalité c’est qu’est ce que ça représenterait pour aujourd’huide réérotiser leur partenaire est ce qu’ils sont prêts est ce qu’ils en ont envie parce qu’ilsviennent parfois avec cette demande mais que dans la temporalité psychique ils ne sont pas prêts dutout juste que finalement aujourd’hui ça leur convient peut-être bien de voir son partenaireou sa partenaire comme une comme une mère parce que finalement elle s’occupe de toutes les tâchesdomestiques et de la parentalité et que finalement bon bah elle c’est la mère elle fait son job etpuis si tout d’un coup je la remet en statut de femme est ce que ça veut dire que elle aussipourrait se sentir plus comme femme et donc se prendre plus de liberté donc il y aurait desenjeux plus inconscients aussi peuvent se jouer c’est qu’un exemple un jeu pas généralisé du toutdu coup mais j’adore cet exemple parce que c’est justement une situation de couple que j’ai eu cette
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semaine et c’est totalement ça effectivement c’est de remettre dans la temporalité que finalementdes choses que des fois les personnes peuvent dire j’ai envie de ça mais finalement en faitsi on creuse bah non t’as pas envie de ça oui ou pas consciemment oui pas consciemment c’est queconsciemment ça t’arrangerait de vouloir ça selon ce qu’on attend de toi la société ou ce que tonou ta partenaire attend de toi mais si on vient creuser cette situation honnêtement elle arrangebien. Et ce qui est là intéressant du coup c’est de travailler en tout cas moi en tant quepsychologue la place des fantasmes c’est à dire que voilà on n’arrive plus à érotiser son ou sapartenaire mais est-ce qu’on en rêve encore est-ce que cette personne fait encore partie de notremonde fantasmatique comment est-ce qu’on peut réinvestir ces fantasmes là qui l’ont été unjour est-ce qu’on arrive à arriver à nouveau des expériences qui appartiennent certes peut-êtreau passé mais de ces expériences sexuelles avec cette personne quand on fantasme de quoi onfantasme avec qui on fantasme est-ce que cette personne avec qui on vit peut intégrer cefantasme par exemple ou pas du tout et alors vraiment ça paraîtrait trop hors sujet et alorslà c’est de voir un petit peu tout tout le monde un peu fantasmatique qui est à la fois conscientet inconscient parce qu’en fait il y a plein de choses qui s’y jouent et de décortiquer ça enréalité ça peut donner quelques pistes en général. Et là tu disais comment re-érotiser
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et c’est vraiment une question que j’adore poser aux autres sexologues parce que même moi je mepose la question et alors moi mon avis pour le moment en tout cas c’est de me dire bah ça mesemble pas possible c’est pour les personnes pour lesquelles elles se sont mis en couple cespersonnes là se sont mis en couple mais sans jamais vraiment érotiser leur couple leur relationsans avoir de séduction ni flirte et qui demande après quelques années de vie commune à pouvoirretrouver du désir ou pouvoir retrouver une séduction, être dans l’érotisme, la sexualitéalors que dès le début il n’y a jamais eu ça. Est-ce que ça te semble possible ? Est-ce qu’on peutparler de retrouver ou de réérotiser du coup ? Oui c’est ça parce que si le désir n’était jamais làou si l’érotisme entre ces deux personnes n’était pas présent dès le départ alors pourquoi aujourd’huià nouveau c’est pourquoi tout d’un coup cette demande d’où elle vient d’où ça sort ? Parfoisça peut être en lien avec un projet bébé par exemple, ils vivaient très bien leur petite vieainsi en tant que couple et tout d’un coup il y a une volonté d’avoir un enfant et donc pour çail faudrait faire l’amour en général c’est comme ça que ça se passe et donc du coup il faudraitavoir du désir ouais tu vois et donc du coup c’est une question de d’injonction à du désir, d’injonctionà la procréation et comment est-ce qu’on se dépatouille de tout ça donc il faut refaire letri. D’érotiser une personne ou d’avoir du désir pour une personne donc ça n’a jamais été le cas
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oui c’est très complexe et je pense pas qu’il y ait de solution miracle il n’y a pas de baguettemagique il n’y a pas d’outil à proprement parler encore une fois c’est de voir en fait de décortiquerla demande je pense, de voir quels sont les enjeux et de voir ce qu’on en fait c’est surtout çaouais ouais j’ai pas de baguette magique à proprement parler. Ah non non mais du coup tu sais çaconforte ce que je pensais et qu’en fait finalement c’est cette demande là c’est presque je sais passi je dis un mot échec mais c’est qu’on peut pas y répondre et on peut pas inventer des choses quele couple n’a pas lui-même eu comme ou n’a pas les ressources parce qu’on peut quand même mettredes choses dans un couple quand il y a les ressources pour mais là à ce niveau là j’ai l’impressionqu’il n’y a même pas eu de ressources donc on va pas les inventer pour le couple. On n’inventejamais rien pour le couple en tout cas c’est pas là mon travail pour moi quand quand j’accueilledes personnes en thérapie c’est leur travail c’est leur travail thérapeutique ce n’est pas le mien moije suis là pour les accompagner dans ce travail qu’ils font et le but c’est de les amener à leurcréation d’outils je peux proposer plein d’outils ça pour ça je n’ai aucun problème j’ai unemallette complète d’outils mais c’est mieux et ça fonctionne bien mieux quand c’est des outilsqu’ils co-créent en réalité parce que du coup ça s’implique dans leur espace temps dans leurespace de travail dans leur espace familial parce qu’en fait ça vient d’eux moi si j’impose de
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ok très bien vous allez faire tel exercice une à trois fois semaine la plupart du temps ça nemarche pas ou alors ça marchait un temps et puis ensuite ça va passer aux oubliettes maismais c’est tellement mieux quand ils viennent eux mêmes avec avec leurs solutions et là on estlà pour les accompagner à créer ces outils là selon leurs demandes selon ce qu’ils sontprêts à faire aujourd’hui comme tu disais dans l’espace temporel l’espace physique l’espacepsychique et ça marche beaucoup mieux ainsi ah mais tellement et et surtout quand ils peuventco-créer parce que ce que j’observe souvent en thérapie c’est des personnes qui viennent seulesmais pour des problèmes de couple et du coup c’est va je peux proposer des exercices sans ça sansproblème mais alors faudra peut-être en parler à votre partenaire et c’est encore mieux que vousne portiez pas toute la charge du couple tout seul ou toute seule en séance quoi parce que ça aaussi des risques d’échouer oui on oublie tellement ça et ça c’est vraiment des foisfin presque toutes les demandes en individuels quand les personnes sont en situation de coupleoù là c’est la limite à un moment donné où va falloir venir en couple où c’est mieux où ily aura plus de bénéfices à venir en couple pour vraiment solutionner en fait tout ça avant deposer ma question finale est ce que tu aimerais ajouter autre chose quelque chose qui te sembleimportant dans ta pratique quelque chose qui te sont un message qui te semble important à
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dire aux personnes ce que je pourrais dire aux personnes ça va être quelque chose que je penseun peu un peu difficile à réaliser en tant que tel mais c’est de pouvoir vraiment se positionnerou s’observer plutôt dans le sens où qu’est ce que je suis en train de vivre en ce moment endehors de la problématique sexuelle c’est est ce que au travail comment ça se passe comment ça sepasse dans ma famille comment ça se passe dans mon couple comment moi je me sens avec moi même età partir de là en réalité ça donnera déjà quelques clés de compréhension sur ce qu’onvit dans la sexualité c’est est ce que j’ai eu des traumas qu’est ce que j’en ai fait aujourd’hui estce que je les ai laissé sous le tapis est ce que je les ai travaillé est ce que je les ai intégréparce qu’il y a travaillé le trauma en première instance mais ensuite intégré le trauma en deuxièmeinstance c’est finalement se se penser soi se penser soi aussi en relation avec lesautres avec les différentes sphères de notre vie qui va permettre de de mieux comprendre ceque l’on vit aussi dans la sexualité j’ai tendance à dire et mes patients et mes patientes que lasexualité c’est un microcosme de notre vie donc en général ce qu’on y joue là on joue dans demanière beaucoup plus globale j’adore j’avais pas ce mot là mais c’est vrai que souvent de toutefaçon ce qui se joue dans la vie se joue dans la sexualité ce qui joue dans la sexualité se jouedans la vie et du coup s’il ya des améliorations par exemple au niveau sexuel on voit aussi des
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améliorations aussi sur les d’autres aspects de la vie alors ma question finale pour toi si lespersonnes devaient retenir qu’une seule chose de l’éducation sexuelle ou de la sexualité quelleserait la première chose qui vient en tête la première chose qui me vient en tête c’est dene pas justement défaire le lien tête corps tête tête corps esprit coeur en tout cas têtec’est un lien c’est vraiment pour moi une ligne de ne pas couper en fait la dimension psychique dela dimension corporelle et de la dimension émotionnelle quand on ne sent pas aligné quandon sent que finalement la tête n’y est pas qu’en fait on a des peurs et des croyances et qu’en faitnotre psyché nous dit non mais n’y va pas en fait c’est pas ce dont j’ai envie quand le coeurn’est pas aligné avec ce qu’on est en train de faire non plus et quand le corps clairementil répond pas on ne se force pas c’est vraiment quelque chose que j’ai envie de souligner et depour ces personnes vraiment de prendre conscience de ces trois dimensions primordiales merci jepense que ça fait du bien de l’entendre pour ces personnes là et de l’intégrer merci marie jepartagerai du coup à ton site internet au compte instagram la jouissance où est ce que les personnespeuvent te contacter par instagram sur ton site internet qu’est ce que tu préfères plutôt surmon site internet pour le coup instagram est en pause me concernant bien que je surveille quandmême de temps en temps ce qui s’y passe mais c’est plutôt rare que si je vois un dm j’y réponds mais
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je suis beaucoup plus réactive aujourd’hui par mail parce que ma charge de travail au vu de tout ceque tu as évoqué est plutôt intense en ce moment donc sera par mail et c’est très bien de le direc’est très bien aussi en tant que thérapeute de mettre ses limites et et voilà donc je mettrai tonton site internet je mettrai quand même le compte instagram mais si vous voulez la contacter c’estpar mail c’est ça je me consacre un peu plus à ma clinique aujourd’hui qu’aux réseaux sociauxc’est bien et merci à tous de m’avoir invité sur ton podcast ça me touche beaucoup mercimerci d’avoir répondu présente à l’appel j’aime toujours avoir les copines c’est un chouette momentà partager et en même temps je pense aussi pour les personnes qui nous écoutent à entendre etn’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé que ce soit avec des commentaires avec descœurs des étoiles ou même à nous écrire pour nous dire c’était chouette super merci beaucoupà bientôt. Merci Carine. Voilà c’est tout pour cet épisode et si vous écoutez ça c’est que vousêtes allés jusqu’au bout de l’épisode donc merci pour votre intérêt merci pour votre enthousiasmeet donc j’imagine que cet épisode vous a plu à susciter des choses pour vous d’ailleurs dites-le moidites-le moi qu’est ce que cet épisode vous a suscité qu’est ce qu’il vous a appris aussi del’intimité de votre sexualité. Laissez dès à présent des étoiles, des petits cœurs survotre plateforme d’écoute que ce soit Apple podcast ou Spotify voire même un avis ça fait
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toujours plaisir et si ce que vous avez entendu vous a fait penser à une amie, à vos voisins,à des patientes, à des clients ou même à votre partenaire partagez cet épisode avec un messagetout doux. Nous pouvons bien sûr échanger sur mon compte Instagram Camille parle sexe ou sur mapage LinkedIn Camille Bataillon où je partage également des informations sexo alors n’hésitezpas à me suivre en attendant de revenir dans vos oreilles je vous souhaite de belles expériencesintimes à bientôt